(Agence Science-Presse) – Ces dernières années, les disputes autour d’ossements nord-américains vieux de plusieurs milliers d’années semblaient pencher en faveur des Amérindiens : les tribunaux, les universités et les musées reconnaissaient leur droit à récupérer ces ossements, au grand dam des paléontologues qui faisaient valoir la nécessité de les conserver pour de futures études. Plus tôt cette année, un tribunal californien a plutôt tranché en faveur d’une université: des ossements vieux de 10 000 ans, et découverts en 1976, dont les scientifiques espèrent bientôt pouvoir en extraire des restes d’ADN, grâce aux progrès récents de la génétique. L’argument du tribunal est qu’aucun des 13 groupes amérindiens de la région ne peut démontrer un lien, historique ou culturel, avec ce squelette.