Où es-tu?

Publié le 17 avril 2009 par Dateurenserie

Un blogue de dates sans dates c’est un peu plate et difficile à alimenter. Cette semaine, je n’ai pas de jus. Ah, oui oui, l’envie de dater est là mais je n’ai personne à rencontrer. J’ai l’impression que tout le monde se donne des raisons pour ne pas me voir. Bon, peut-être que j’exagère. Ça fait seulement depuis samedi que je n’ai pas daté. Bah, en fait, dimanche mais c’était une vieille amie virtuelle de longue date. Mais tellement belle, ça m’a presque brisé le cœur.

Ça me rend un peu triste. Pas down mais pas high. La vie, l’amour ne me font ni chaud ni froid ces temps-ci. Neutre au fond. Je voudrais être high et avoir chaud. Quand on a froid et qu’on est down on peut mettre le doigt sur le bobo. Quand on est tiède c’est moins évident.

C’est peut-être le printemps, au fond qui me donne le goût d’être avec une fille constamment. C’est peut-être que l’Intense n’est plus célibataire et que Morsure a rencontré une fille au Café Campus et qui le rend un peu romantique. Parler au téléphone toute la nuit, je n’aurais jamais imaginé ça de lui. J’aimerais ça, moi rencontrer une fille dans un bar parce que le destin a décidé que c’était nous deux ce soir et personne d’autre.

C’est peut-être parce que je sais pas trop pourquoi je rencontre des filles sans arrêt. Que je recherche trop le petit-je-ne-sais-quoi que seule mon ex avait. Qui me donnerait le goût de m’abandonner à nouveau. Comme s’il s’agissait d’une chasse aux trésors, je rencontre. J’ai besoin de rencontrer en attendant la surprise ultime… qui ne vient jamais.

Je suis profond, n’est-ce pas? C’est la mort au travail et je ne peux rien faire, à part écrire ce texte dans Word car il y a une grosse panne sur le serveur. Alors je me laisse aller dans mes pensées. Dans les magnifiques yeux et les longs cheveux noirs de ma collègue que je cruise toujours quand je suis saoûl. Elle a un chum par contre. Ça m’arrête un peu.

J’arrête ensuite mon regard sur les belles fesses d’une cliente. Je la déshabille des yeux. Quand elle se retourne je la rhabille. Très vite. Parfois on s’imagine des choses en voyant une personne de dos ou en la voyant dans le noir jusqu’à ce que la lumière s’allume et nous annonce la fin des rêveries.

Petit-je-ne-sais-quoi, où es-tu donc?

D.