Préparez-vous à subir les insanités du nouveau prince du hip-hop américain. Voila comment Eminem aurait sonné s'il avait été à UCLA. Bientôt en rotation lourde dans votre radio.
Vous allez adorer le détester. C'est ce qu'on écrire de plus certain sur l'avenir d'Asher Roth, nouvelle coqueluche du rap yankee.
Aux États-unis, son premier album Asleep in The Bread Aisle est l'un des disques les plus attendus de l'industrie du disque. Pensez donc, sur sa page myspace certains de ses morceaux ont été écouté plus de 30 millions de fois.
Tout ressemblance avec le pape du hip hop au visage pâle Eminen, n'est pas fortuite. Roth est un grand fan du Slim Shady a qui il emprunte son ton nasale.
Asher Roth est au hip hop ce qu'American Pie est au cinéma hollywoodien. Oubliés Scarface et les armes à feu, les références ultimes de Mr Roth sont la bière blonde, Sex intentions, et la glande sur Facebook, le tout nimbé dans une forte odeur de vomi. Vous avez dit White trash? A l'instar d' "I love college", les chansons de Roth synthétisent ce que les kids américains fantasment secrètement ("i want to go to college for the rest of my life").
A l'heure où les chiens de l'Enfer sont lachés sur Wall Street, Asher Roth recycle le créneau des vétérans Beastie Boys et de leur "Fight For Your right (to party)"... le coté militant en moins. Ce gamin de 24ans est emblématique d'une jeunesse américaine middle class complétement flippée qui a vu ses grands frères se faire saquer de Lehman Brothers. Reste que son single, qui tourne autour d'un sample du Say it ain't so de Weezer, est un rap plaisant même s'il traine un peu la langue quand on le compare au flow de son mentor Eminem dont il faut bien l'écrire, le dernier single n'amuse que lui.