Bonne surprise ? Peut-être. Je ne suis foncièrement pas client des séries policières en général. Je n’en regarde aucune même si parmi toutes j’ai une préférence pour NCIS qui sort un peu du lot avec son humour et des personnages plus attachants. C’est donc avec un à priori pas totalement défavorable que je commence à regarder le premier épisode de Life. Cette série met en scène le détective Charlie Crews qui a été emprisonné 12 ans pour un crime qu’il n’a pas commis, et qui reprend du service avec un tout autre état d’esprit. Zen.
L’épisode en lui-même n’a rien d’extraordinaire. On découvre les personnages au fûr et à mesure. Charlie Crews (Damian Lewis), l’ex-détenu de nouveau détective qui se fait chambrer voire railler par à peu près tout le monde. Sa jolie partenaire Dani Reese (Sarah Shahi) qui va, semble-t-il, jouer un rôle pivot dans cette série. Le Lieutenant Davis (Robin Weigert), leur boss dont on ne sait pas grand chose pour l’instant. Constance (la toujours très jolie Brooke Langton vue dans Melrose Place), l’avocate qui a aidé à alléger la peine de Charlie. Ted Early (Adam Arkin), le pote de Charlie.
Donc, en quoi cet épisode est-il prometteur ? 12 ans enfermé en prison à tort. Un coup monté ? Certainement. Le détective Charlie Crews va sans doute résoudre cette affaire. Et pas n’importe laquelle, celle qui lui a ôté 12 ans de sa vie. Même si le personnage semble être devenu zen, j’espère qu’il aura quelque sentiment de vengeance. La fin de l’épisode semble plutôt pencher dans ce sens et c’est ce que j’ai aimé. Et ça m’a rappelé le film Slevin, avec Josh Hartnett, dont la fin m’a semblé trop facile ou trop courte en un sens. J’aimerais voir un dénouement renversant dans Life et pas que ça finisse en queue de poisson comme dans Day Break. Réponse d’ici 13 épisodes.
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