Ron Dennis a annoncé qu'il quittait la direction de Vodafone McLaren F1,
entrainant du même coup une restructuration importante dans le groupe du constructeur britannique. L'ex-directeur de McLaren a ajouté qu'il concentrera maintenant ses énergies sur McLaren
Automobile et le développement des voitures de tourisme. Cette décision intervient alors que l'équipe est dans une situation périlleuse qu'elle n'a pas connu depuis bien longtemps, à savoir qu'elle
se trouve régulièrement en bas des tableaux de résultats en 2009...
La direction de l'écurie de Woking venait de passer sous la responsabilité de son fidèle bras droit, Martin Whitmarsh au début de l'année. Dennis lui cède désormais les pleins
pouvoirs de l'écurie. « J'ai passé le rôle de directeur d'écurie de l'écurie Vodafone McLaren-Mercedes à Martin Whitmarsh le 16 janvier, jour du lancement de notre nouvelle monoplace de
F1. » déclare le britannique dans un communiqué. « Ce jour-là, on m'a demandé de nombreuses fois si j'allais assister au Grand Prix d'Australie. Ma réponse a été "oui" et j'y suis allé ; mais pas en tant que
directeur.
C'était, je l'admet, une sensation assez étrange. J'ai regardé la course suivante, en Malaisie, devant ma télévision, en Grande-Bretagne et trouvé cela étonnement facile... » riait-il avant
d'ajouter : « Je m'attendais cependant à être un peu plus ému, après avoir assisté à tant de Grands Prix sans discontinuer depuis plusieurs années. »
« Je reconnais que cela n'a pas toujours été facile de continuer. » poursuit Dennis. « Je reconnais que je me suis toujours battu dur pour McLaren en Formule 1. »
« Je doute que Max Mosley (président de la FIA) et Bernie Ecclestone (argentier de la F1) soient déçus de ma décision (car l'écurie McLaren est souvent pénalisée par
la Fédération, à cause d'avoir plus ou moins triché, d'une manière ou d'une autre, et le directeur est souvent le plus visé...), mais personne ne m'a demandé de la prendre ; tout autant
que celle de restructurer le Groupe McLaren ! »
« Encore une fois, personne ne m'a poussé à le faire, c'est ma décision. » répéta-t-il. « Je me réjouis des perspectives pour le Groupe McLaren et McLaren Automobile, et n'ai
aucune inquiétude de laisser Martin aux commandes du département de F1. » conclut-il.