Le projet est avant tout humain, basé sur le savoir, et si ses défauts sont connus, ils n'entachent pour autant pas la réalité des services donnés. Andrew Lih l'entend du moins ainsi, et dans le livre The Wikipedia Revolution, il montre combien l'encyclopédie est devenue une référence aussi primordiale que Google peut l'être dans le secteur de la recherche sur le net.
Le travail collaboratif en plus. Bien sûr, on se souvient de fâcheux piratage de page, où des informations fausses, diffamatoires ou pires sont publiées. Mais la réactivité reste l'une des forces essentielles de cet outil, autant que le point de vue aussi neutre que possible permet d'obtenir des éléments sans ambiguïté.
La question reste simple : l'encyclopédie peut-elle survivre longtemps encore en ne vivant que de dons et de campagnes de levées de fonds ? On l'espère, bien sûr...