Nous vous relations hier ce qui pourrait être une affaire de fraude et de trafic de diplômes dans l'université de Toulon. Le vice-président de l'université, Pierre Sanz de Alba, a réagi le 16 avril chez Bleue Provence.
Il a indiqué : « J'ai beaucoup de mal à imaginer que des diplômes seraient vendus par le personnel ». Il a ajouté qu'il ne prêterait pas fois à cette affaire « tant que les faits ne sont pas établis ».
De son côté le président de l'université de Poitier, qui pourrait aussi être victime d'un trafic identique reste sur la réservant déclarant avoir été : « informé il y à peu de temps de cette information qu'il pourrait y a avoir un problème sur l'université de Poitiers. Je n'ai jamais été questionné ni par un service ni par un ministère. Je ne sais rien, ce qui ne veut pas dire qu'il ne s'est rien passé ».
Un nouvel élément permet, en outre, de comprendre comment des étudiants chinois ne possédant pas un français correct ont pu être acceptés dans les universités françaises.
En effet, il semblerait qu'en Chine un dispositif ait été mis en place pour frauder les tests de français nécessaires pour accéder aux universités françaises. Ainsi, le Centre international d'études pédagogiques (CIEP) qui s'occupe de ces tests a relevé des « dysfonctionnements ». Et a précisé que des candidats avaient peut-être obtenu des résultats « ne correspondant pas au niveau réel de leur compétence en français ».
Il faut savoir aussi, sans pour autant attribuer cela a un quelconque trafic, que depuis 1999 le nombre d'étudiants chinois en France été plus que décuplé. En 1999, ils étaient moins de 2 000 en 2007 ils étaient 22 452 selon les chiffres du ministère de l'Éducation. Ce qui en fait la deuxième nationalité accueillie, derrière les Marocains et talonnée par les Algériens.