Ça y est. Le pélerinage annuel est chose faite, presque en formule intime en plus. Les bouquineurs du mercredi sont décidément beaucoup moins nombreux que ceux qui préfèrent les week-end. L’effervescence y est un peu moins spectaculaire, mais le plaisir de circuler en toute liberté dans cette mare de livres est un privilège.
Mission accomplie, j’ai acheté tout ce que j’avais sur ma liste! Le Dickner, la revue Alibis et, bien sûr, l’incontournable Paul à Québec. Un record pour une « Miss Bibli » au budget famélique! Moi qui suis plongée dans un excellent Benacquista, je me retiens à deux mains de ne pas dévorer mes nouvelles acquisitions drette là! Je décrète d’ailleurs que les lendemains de visite dans ces salons il devrait y avoir un congé obligatoire pour tout le monde, afin de pouvoir décemment se mettre à jour dans ses lectures (ça doit être pour ça que la plupart des gens y vont le samedi…). Quant à lui, Burp s’est laissé tenter par un Vonarburg, un Suskind et un… Benacquista (décidément!).
Malgré le manque d’auteurs présents, on a quand même pris le temps de jaser un peu avec nos “potes” de chez Septentrion et avec Mario (dont le “tout de go” s’est bizarrement fait angliciser par un “to the go” dans une chronique parue dans Le Soleil d’aujourd’hui!) présent pour Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires, auquel il a collaboré. En fait avec nos bavardages on a eu tout juste le temps de faire un tour complet avant la fermeture.
Je sors de là l’adrénaline à ras-bord et des titres plein la tête. C’est trop cool les salons du livre!