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Un texte exclusif pour Torapamavoa sur le procès Siné
Publié le 15 avril 2009 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoaDe l'ami a_xs
Siné liberté d'expression, égalité, fraternité
La crise, la crise la crise, partout la crise. Le pire étant que les gens semblent s'apercevoir seulement maintenant de cette situation. Je ne fait pas référence à l 'économie, et à du fait qu'a moins d'être ministre on soit perpétuellement confrontés au choix cornélien de fromage ou dessert, et la je ne pense pas au restaurant ; mais au quidam qui, rayon boucherie hésite entre le calendos et les fraises pour finir le repas qu'il prendra devant la télé , en famille , ou seul comme un con.
La crise dont je parle, a des implications bien différentes, elle n'affaiblit pas le porte monnaie ni les bourses. Encore que si, elle concerne les bourses puisque c'est à une crise de testostérone laquelle je fait référence. Qu'on la nomme politiquement correct ou manque de couilles, la situation est dramatique. La vérité est interdite, et même l'humour est maintenant victime de la censure. Impossible en 2009 de concevoir un nouveau Choron ou même une pub pour le couscous Saupiquet à la Gotainer sous risque de procès. L'humour, la dérision, la satire sont entre les mains de beaufs qui semblent tous avoir la même formation. Pas de créativité, pas de subversion , et, surtout, pas de prises de risque. Taper oui,mais juste sur les ambulances. Et encore celles en panne. Même à l'époque de grand démocrates comme Néron ou les Capétiens, le bouffon pouvait tout se permettre. Tirer sous la ligne de flottaison du système, et ainsi l'obliger à réparer ses erreurs. Aujourd'hui on peut
à peine se permettre d'être un bouffon.
Oui parfois l'humour peux dépasser les bornes, faire grincer les dents (et par la même amener la polémique et la réflexion), mais au contraire de ce qui prétendent qu'il banalise des postures extrêmes, le fait est qu'il libère, qu'il dédramatise
qu'il désacralise. En définitive, qu'il aplanit les différences. Brimer la liberté d'expression c'est mettre en cause le principe d'égalité, car si l'on peux rire de tout mais pas de tous, on met en place un système ou l'exclusion favorise les rancœurs et par la même conduit à la radicalisation des postures.
A terme c'est le troisième pilier de notre république qui est attaqué. La fraternité, plongeant ainsi la démocratie vers une situation type american history X ou les groupes s'isolent dans la haine et la peur de l'autre.
Juger du racisme potentiel de Sine est une abération équivalente à enfoncer sa verge dans un grille pain pour chercher l'orgasme. Si l'affaire Darty, était déplacée ou pas la n'est pas la question en soit. Le problème est qu'au rythme ou vont les
choses avant longtemps on ne pourra plus faire de blagues sur les blondes (ce qui en soit serait une bonne chose). Et c'est pour cela que la victoire de Siné lors du procès qui c'est déroulé il y a peu, ne doit pas être considérée comme celle d'un homme, mais comme celle de trois valeurs:
la liberté, l'égalité et la fraternité.
un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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