Cette idée innovante n’est pas lié à son domaine de prédilection mais plutôt à un problème fort malheureusement trop rependu dans certain pays en guerre ou qui en sorte tout juste.
En effet comme vous le savez les plus gros dégâts occasionnés par les mines anti personnel se font sur la population civile. Malgré la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel signée le 3 décembre 1997 à Ottawa par 133 pays et qui est entrée en vigueur le 1er mars 1999, ce type de munition occasionne des dégâts incommensurables au sein des populations déjà affaiblie par des années de guerre.
Ce coût se décompose en actions de repérage, de préparation du terrain, de sondage, et de neutralisation proprement dite. Compte-tenu des budgets limités affectés à ces opérations, les organisations en charge de la lutte contre les effets des mines antipersonnel préfèrent accorder une proportion de leur budget à des actions d’information auprès des populations, en vue de contenir les risques d’accident.
Dans le cas du déminage manuel, il faut y ajouter le coût des vies humaines, puisque les accidents sont très nombreux dans la phase de neutralisation.
Une société installée à Copenhague, Aresa Biodetection a mis au point une plante qui change de couleur au contact des explosifs. Modifiée génétiquement, l’Arabidopsis thaliana (une variété de cresson) vire au rouge lorsque ses racines entrent en contact avec le dioxyde de nitrogène (NO2), gaz dégagé par les explosifs.
Ce type de plantes semées par avion permettrait donc de faciliter la détection des mines et de par ce fait permettrait un déminage des territoires beaucoup plus simple et moins couteux.
Voilà donc une idée innovante qui semble prometteuse pour l’avenir.
Pour plus d’information, je vous invite à poursuivre la lutte et le débat via le site d’handicap international.
Merci à Olivier pour l’information.
Pays d'origine : SuèdeSite Internet : www.aresa.dk www.handicap-international.fr/combattre-les-mines-les-basm