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Une plante qui détecte les mines antipersonnelles

Publié le 15 avril 2009 par Fabrice Rault @fabrice_rault

www.innovant.frParce que l’innovation n’est pas forcément liée à une activité lucrative, j’aimerais vous parler d’une idée qui m’a été remontée par Olivier GIRAULT qui maintient un blog lié à la veille internet que je vous recommande chaudement.

Cette idée innovante n’est pas lié à son domaine de prédilection mais plutôt à un problème fort malheureusement trop rependu dans certain pays en guerre ou qui en sorte tout juste.

En effet comme vous le savez les plus gros dégâts occasionnés par les mines anti personnel se font sur la population civile. Malgré la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel signée le 3 décembre 1997 à Ottawa par 133 pays et qui est entrée en vigueur le 1er mars 1999, ce type de munition occasionne des dégâts incommensurables au sein des populations déjà affaiblie par des années de guerre.

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Le retrait des mines est un travail long, fastidieux et couteux. En effet, une mine ne coute que 3 dollars à produire mais environ 300 à 1000 dollars à éliminer. Dans la plupart des cas, seule le déminage manuel est possible, en raison de la présence de tapis végétal dense, d’accidents de terrains, etc… Ainsi, déminer une surface de 1 km² coûte entre 1 et 2 millions de dollars.

Ce coût se décompose en actions de repérage, de préparation du terrain, de sondage, et de neutralisation proprement dite. Compte-tenu des budgets limités affectés à ces opérations, les organisations en charge de la lutte contre les effets des mines antipersonnel préfèrent accorder une proportion de leur budget à des actions d’information auprès des populations, en vue de contenir les risques d’accident.

Dans le cas du déminage manuel, il faut y ajouter le coût des vies humaines, puisque les accidents sont très nombreux dans la phase de neutralisation.

Une société installée à Copenhague, Aresa Biodetection a mis au point une plante qui change de couleur au contact des explosifs. Modifiée génétiquement, l’Arabidopsis thaliana (une variété de cresson) vire au rouge lorsque ses racines entrent en contact avec le dioxyde de nitrogène (NO2), gaz dégagé par les explosifs.

Ce type de plantes semées par avion permettrait donc de faciliter la détection des mines et de par ce fait permettrait un déminage des territoires beaucoup plus simple et moins couteux.

Voilà donc une idée innovante qui semble prometteuse pour l’avenir.

Pour plus d’information, je vous invite à poursuivre la lutte et le débat via le site d’handicap international.

Merci à Olivier pour l’information.

Pays d'origine : Suède
Site Internet : www.aresa.dk www.handicap-international.fr/combattre-les-mines-les-basm

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