Il existe en France quelqu'un pour le mot est pugnacité est un synonyme. Un homme qui se fait remarquer à tous moments, sur tous les thèmes et qui a érigé la mauvaise foi la plus crasse en philosophie politique. Nous avons nommé : Frédéric Lefebvre.
Jusque là cantonné au rôle de "porte parole" de l'UMP et de suppléant d'André Santini, il n'avait reçu aucune distinction pour les morceaux de bravoure qu'il assène quotidiennement avec une joie et une constance qui feraient presque plaisir à voir.
L'homme était, on pourrait le dire, victime d'une injustice. Personne ne voulait reconnaître sa valeur, puisque même l'AFP refusait de publier ses communiqués de propagande contre Ségolène Royal.
Et bien depuis Avril 2009, l'injustice est réparée, puisqu'il a reçu le 4 avril, au cours du Big Brother Awards 2009, du Privacy International : Le prix Orwell 2009.
Et bien malgré cela, ni l'UMP, ni monsieur Lefebvre, pourtant si prompt à se ruer sur un plateau de télévision ou un micro de radio, n'ont claironné cette victoire.
Pour ceux qui auraient loupé cette information, peu diffusée, il faut le dire, nous vous donnons ci-dessous le contexte du prix et les critères de son attribution
"Pour son incompétence et son insistance à vouloir contrôler internet par le biais du CSA, ses arguments iniques pour soutenir la loi Hadopi, pour vouloir traquer la délinquance dans les maternités, et bien d’autres choses...", explique le communiqué de Privacy International, qui décerne chaque année le trophée des Big Brother de l’années.
C’est donc pour l’ensemble de son œuvre que le député et porte parole de l’UMP a été choisi pour l’un des Big Brother Awards, avec quelques longueurs d’avance sur sa collègue, Christine Albanel, ministre de la Culture. Néanmons, Le prix Orwell " Ensemble de son oeuvre" revient cette année à la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie
La Privacy International en rajoute une couche sur le sieur Lefebvre, qui gagne son prix "pour son ignorance, ses amalgames grossiers, et sa novlangue récurrente mis au service d’un gout immodéré pour le contrôle en général " C’est donc un prix spécial Orwell 2009 que remporte aujourd’hui le député UMP. Mais l’épisode d’Hadopi n’a pas été le seul détonateur. Sa position en faveur de la responsabilité pénale dès 12 ans a également joué en sa faveur. "Moi, je souhaite qu’on aille même sans doute un peu plus loin... Cela a été dans beaucoup de rapports. On dit qu’il faut le faire dès l’âge de trois ans pour être efficace » (...) Je ne suis pas un spécialiste, donc je ne déterminerai pas à quel âge il faut le faire", expliquait-il alors, dans une interview accordée à 20 Minutes.
La Privacy International rappelle également le fameux épisode de BFM TV, au cours duquel Frédéric Lefebvre s’était complètement emmêlé les pinceaux sur le Web 2.0, auquel il apportait une réponse cocasse, aussi aboutie que "c’est l’Internet d’aujourd’hui " Bref, les éléments à charge sont nombreux. Monsieur Lefebvre était définitivement le plus légitime pour ce prix Orwell 2009. - Source L'Informaticien
Nous tenons à préciser que le jury a distingué Frédéric Lefebvre dans la catégorie "mention spéciale", qui "distingue épisodiquement un candidat qui n’a pas obtenu le prix dans sa catégorie mais que le jury tient tout de même à récompenser". Et là, on aurait pu s'attendre à ce que monsieur Lefebvre crie encore à l'injustice, puisque dans la catégorie Etat et élus, le gagnant est le fichier RNCPS et le ministère du Budget d'Eric Woerth.
Mais il a été magnanime puisque la "Mention spéciale" est en quelque sorte le prix spécial du jury du festival de Cannes dans la catégorie "Hors concours" - Liste complète des Big Brother Awards 2009
Très curieusement, alors qu'il affiche (sans autorisation des auteurs) les caricatures et montages le concernant sur le Net, il ne fait nulle mention de cette distinction sur son site .
Ce qui prouve qu'on peut avoir une réputation d'aboyeur et rester timide et modeste devant la consécration .... Ou bien avoir conscience du ridicule de ses trop nombreuses et impestives déclarations ...
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