Les élections européennes approchent, bien que l'on n'en parle que très peu (et je n'y fais pas exception). Pourquoi ce silence ? Pas mobilisateur, loin du quotidien, mal perçu, mal compris
et rejetté par les français sont lesexplications les plus courantes.
Et si tout simplement, bien que les raisons citées ne soient pas fausses, cela provenait d'un refus de politiser le scrutin, du moins une non médiatisation pour éviter une politisation réelle et un
camouflet supplémentaire pour Sarkozy ?
Après tout, quand, comme lui, on omnipréside en s'attribuant tous les postes, les fonctions, réagissant et discourant sur tout et n'importe quoi, un rejet électoral est bel et bien un affront
personnel. Donc, évitons de politiser tout ce truc.
Mais boum, voilà -t-y pas que les gauchiisssees (tellement roses pâles pourtant) du PS se glissent à nouveau le couteau entre les dents (tenant certes plus du coupe papier que du
sabre d'abordage) et réclament un vote sanction contre Sa Majesté à verticalité contrariée.
La virago lorraine, qui se voit des ambitions bien plus hautes que ses moyens intellectuels, Nadine Morano, en profite aussitôt pour y aller de sa harengue, gouaille poissonière oblige (d'où le e,
précisons).
Brave Nadine, un peu comme Fredo Lefebvre, ces gens seraient presques risibles s'ils n'étaient pas en situation de pouvoir. Ils ont largement dépassé leur niveau d'incompétence et en
sont d'autant plus nuisibles.
Leur seule tactique, l'invective permanente, nourrie à la démagogie poujado lepeniste la plus crasse, doublant tout cela d'un aplomb et cynisme hors du commun.
Bizarrement, lisant la déclaration de la quiche sarkozienne,
j'ai eu l'impression qu'elle parlait d'elle, s'autopsychanalisait en somme.
En tout cas, merci Nadine, tu m'as forcé à parler des élections européennes et effectivement, il faut se mobiliser pour gifler l'UMP