Qui vote HADOPI n’aura pas nos voix !

Publié le 15 avril 2009 par Anakyne

Sources AgoraVox


Ce n'est que partie remise. HADOPI a été rejeté, mais il revient en force le 28. Et si nous faisions comprendre à nos députés que nous n'en voulons pas...

Autant le séance du 10, qui a vu le rejet du projet de loi HADOPI, était peu fréquentée, autant celle du 28, qui est en principe destiné à la faire passer en force, devrait être bondée. Et ce jour-là, chaque député devra voter pour, ou contre, mais décider. Si 10000 artistes, ou plus précisément les propriétaires ou les héritiers de leurs droits, regardent les députés, il y a, en face, sansdoute près de 30.000.000 millions d'internautes qui les regardent, des internautes qui n'apprécient pas d'être considérés comme des délinquants en puissances, qui n'apprécient pas de payer des taxes sur des supports, prétendument pour compenser le piratage, et à qui on va imposer la vente forcée de mouchards. Alors, messieurs les députés, n'oubliez pas que ces gens-là vous ont élus, et que, dans une séance comme celle du 28, les noms des votants seront tous connus.  Tous les internautes devraient interpeler leur député à ce sujet, et ceux-ci ne devraient pas oublier que si c'est le parti qui désigne son candidat, ce sont les électeurs - et il y a des millions d'internautes parmi eux, qui désignent l'élu. Et combien préféreront ne pas voter pour celui qui a voté la loi HADOPI ?   Un député, rappelons-le, n'a pas de mandat impératif. Il vote en son âme et conscience, pas pour retarder un progrès ou donner à des entreprises incapables de prévoir l'avenir un délai pour trouver de nouveaux moyens de traire la vache à lait de consommateur. Les internautes reconnaissent parfaitement à un juge e droit de punir ceux qui piratent et se livrent à du trafic de documents téléchargés. Pas à ceux qui écoutent ou visionnent des documents qu'ils pourront acheter plus tard. Mais il est évident que visionner un film, et se rendre compte qu'il ne vaut rien et décider de ne pas y aller est très gênant pour ceux qui, grâce à leurs amis des médias, veulent nous vendre des navets au prix des cerises. Le droit de télécharger donne à chacun la possibilité de juger, et non de se faire dicter ses choix de culture ou de divertissement par autrui. C'est ce que certains ne supportent pas.  
Donc: appelez vos députés, mailez-les. Vous défendrez votre liberté... et aussi la leur.