Depuis quelques jours, il neige, des pétales de fleurs, je les regarde tomber et c'est plutôt joli, les branches du cerisier, qui se démaquillent, le temps d'un souffle, au milieu du reste, un rien confus, sans queue ni tête, rincé, essoré, mais qui peine à sécher. Je ne crois pas pouvoir, un beau jour, attraper cette réalité, qui m'échappe, trop attachée, encore, à quelques fictions qui trainent, trop près, qui manquent, trop fort, au pluriel, tant qu'à faire. Et c'est ainsi qu'on se tricote des confusions pour perdre la raison, qu'on cherche, dans le désordre d'un réel imaginaire.