Pour ceux qui n’ont pas vu “Crank” (”Hyper Tension” après moliérisation distriburiale aigüe), disons que ce petit “action buster”, digne d’être produit par Bob Rodriguez pour sa série Grindhouse, était on ne peut plus jubilatoire à suivre tout du long. Mise en scène efficace, grand angle à foison, personnages grandiloquents et final imparable. Des cinéastes se font plaisirs en toute liberté pour nous servir un bon moment avec en prime un bon arrière gout de “Revienzy”
Le pitch du “1″: si le taux d’adrénaline du héros tombait dans les choux: il mourrait. C’est presque un remake de Speed, le genre de film, lorsqu’il ébouriffe son poil d’humour, devient un vrai Pop Corn Movie Trash.
La suite Crank 2 High Voltage (sortie le 17 avril aux US) reprend immédiatement à la fin du premier film. Après le clin d’oeil. La mafia chinoise récupère le corps du héros et décide de le disperser façon puzzle ou plutôt d’en faire des pièces détachées pour les revendre. Ils commencent par le coeur. Là, le héros se réveille (a-t-il été jamais endormi pendant l’opération ?) et tout naturellement tatanne à tout va. Bref, il ne se laisse pas faire… Naturellement le coeur qu’il a dans la poitrine est une machine qui a besoin d’être rechargée toutes les heures.
Le voilà en quête de son palpitant, façon FPS, il ne va pas faire dans la dentelle. Alternant recharge sauvage de son coeur (batterie de voiture, Tazer, allume cigare…)
Rien que la bande d’annonce procure ce sourire idiot qu’on a pu avoir en regardant celle de “Machette” le vrai faux film de Robert Rodriguez avec le grand Danny Trejo. Bref, c’est politiquement incorrecte, ça ne se prend pas au sérieux… Comme le 1 mais avec plus de moyen ! En plus c’est le même duo d’auteurs réalisateurs aux manettes: Mark Neveldine et Brian Taylor ! Ca risque de dépoter sec, sans prise de tête mais avec une constance dans l’inélégance glandouilleuse façon California Nightmares avec de vrais morceaux de David Carradine grimé en vieux chinois dedans.
Mark Neveldine et Brian Taylor pourraient bien nous servir un plat qui se mange froid avec beaucoup de chili et sans prendre de pincettes.
Allez, encore un coup de manivelle (Crank en Anglais) dans la tronche !