Que se soit les chemises rouges ou les jaunes, la couleur change, mais les effets sont même en ce qui concerne l’image de marque de la Thaïlande : le royaume fait de nouveau la une des média internationaux, avec des photos de foules en colère qui occupent le centre de Bangkok et affrontant l'armée.
Vue de Bangkok, l’agitation médiatique autour des manifestations pro Thaksin parait un peu exagérée : les rassemblements de rue font maintenant presque partie
du quotidien en Thaïlande, depuis au moins trois ans. Si on évite le quartier du gouvernement et du Parlement, les problèmes causés par les récents événements sont très limités, voire
inexistants. Toutefois l’occupation prolongée de la place de Sanam Luang par les “chemises rouges” rend compliqué, voire impossible l’accès aux lieux touristiques proches comme les temples de Wat
Phra Keo, Wat Po et le Royal Palace. Sinon la vie continue en Thaïlande, et beaucoup de Thaïlandais sont davantage préoccupés par les conséquences de la crise économique que par la énième
manifestation de “chemises”, peu importe la couleur.Et émeutes entre chemises rouge et l'armée n'a pas empêché les autres thailandais de faire le nouvel n thai.
Mais peu importe , l’inévitable couverture médiatique de ses rassemblements cause du tort à l’industrie du tourisme, et provoque parfois des réactions
irrationnelles. Récemment un article du très sérieux quotidien The Telegraph (UK) classait la Thailande parmi les 20 destinations les plus risquées dans le monde aux cotés de pays comme
l’Afghanistan, l’Irak ou le Zimbabwe….
Cette fois ci encore, plusieurs pays ont recommandé à leur ressortissants de repousser à plus tard leur déplacements à Bangkok.
L’ambassade de France recommande aussi d’éviter les lieux de rassemblements, et la frontière Thailande - Cambodge autour du temple de Preah Vihear, où des échanges
de tir ont eu lieu la semaine dernière.
L’Ambassade de France renouvelle ses conseils de prudence et recommande aux ressortissants français d’éviter les lieux de ces manifestations et la situation toujours tendue
autour du temple de Preah Vihear, localisé à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande. Il est donc recommandé aux voyageurs déviter tout déplacement autour de ce site.
En dehors des problèmes politiques, qui ne concerne en général que les grandes agglomérations de manière ponctuelle, la Thaïlande est un pays très sûr pour les
voyageurs, ce qui ne veut pas dire sans danger.
Explication : la violence à l’encontre des personnes, les agressions physiques et les vols à main armée sont relativement rares en Thailande ( mais attention ,ils existes), en revanche,
il n’y a pas de véritable contrôle et de sanctions pour le non respect des règles élémentaires de sécurité, dans plusieurs domaines de la vie quotidienne.
A Bangkok, rien ne vous empêche de sauter sur un moto taxi et de faire une petite virée sans casque et a toute vitesse entre les voitures, et à vos risques et
périls. Dans ce cas précis, vous serez au moins en partie responsable des dégâts. Le code de la route est un ouvrage assez théorique, et désuet, pour une majorité de conducteurs thaïlandais. La
consommation d’alcool au volant est une infraction mineure dans le royaume, et les accidents dus à l’ivresse sont fréquents.
En dehors des manifestations, le plus dangereux en Thaïlande, reste sans doute la conduite en voiture ,conduite aggressive sans aucun respect pour le vie des autres,doubler dans les virages ou
dans les cotes,ne se préoccupant pas du tout du danger
Les accidents de la circulation sont extrêmement nombreux. Leurs conséquences sont souvent dramatiques pour les conducteurs de véhicules à 2 roues. Il faut donc être
extrêmement prudent si vous êtes amené à conduire ce type de véhicule, porter impérativement un casque, conduire à gauche et lentement. La signature d’un contrat de location avec
souscription d’une assurance tous risques est vivement recommandée. Il est donc conseillé de tenir compte de ce critère pour le choix du loueur, certains d’entre eux n’en proposant pas (en fait
beaucoup n'en proposes pas).
la Thaïlande a commencé l’année 2009 sur un bien triste bilan: 60 personnes sont mortes dans l’incendie d’une boite de nuit d’Ekkamai à Bangkok. Le week end du
nouvel an, avait aussi fait 226 morts et 2500 blessés sur les routes, avec une majorité d’accidents dus à l’alcoolémie. Ce wekkend pour le nouvel an thai,le bilan est de 139 mortd en quelques
heures,la plus part des petites motos et des personnes de moins de 20 ans.
Depuis la tragédie du Santika, aucune mesure n’a été prise pour améliorer la sécurité dans les clubs de Bangkok. Avoir des issues de secours dans une discothèque n’empêche pas de s’amuser, et n’a
jamais provoqué la faillite d’un patron de boite. Entre temps l’enquête de police à démontré que le Santika avait déjà fait l’objet d’une fermeture suite à de multiples problèmes administratifs
et judiciaires. Mais a aucun moment les responsables (ceux qui ont redonné l’autorisation d’exploitation sans procéder aux vérifications) n’ont jamais été sérieusement inquiétés.
A savoir que la plus part des discothèques ou bar concert non qu'une seul porte pour entrer et sortir et uand il y en a d'autre elles sont souvent fermées avec des cadenas.
Autre exemple : en mars dernier, un bateau plongée transportant 23 touristes a fait naufrage au large de phuket. Bilan quatre morts, et encore une fois quelques
interrogations sur le respect des normes de sécurité. De fait lorsque l’on s’embarque à destination d’une des nombreuses iles qui font le bonheur des touristes en Thaïlande, il est plutôt rare,
voire exceptionnel, de trouver des gilets de sauvetage, en nombre suffisant et en état de servir. En ce qui concerne l’application de la loi, et des règlements élémentaires de sécurité, c’est
la zen attitude qui prévaut le plus souvent en Thaïlande. Mieux vaut le savoir avant de partir,car si eux penssent être protégés par boudha dites vous q'un contrat d'assurance ça marche
mieux.