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Alors que les étudiants et les professeurs étaient invités lors de la CPU (Conférence des présidents d'universités) à retrouver le chemin des amphis, l'Unef (principal syndicat étudiant) demande " trois garanties " à la ministre de l'Enseignement supérieur, pour le bon déroulement des examens :
" Les examens ne porteront que sur les cours effectivement réalisés ", " les modalités de rattrapages ne doivent en aucun cas priver les étudiants de leurs droits (pas de suppression des sessions de rattrapage) ", " le versement des bourses ne saurait être interrompu au motif d'un manque d'assiduité "
Dans un communiqué révélé par l'AFP, l'Unef déclare : " Dans les universités concernées, l'Unef est déterminée à travailler aux aménagements du calendrier et des épreuves nécessaires ". Le syndicat affirme : " Des solutions peuvent encore être trouvées pour permettre aux étudiants de réussir leurs examens [...] la balle est aujourd'hui dans le camp de Valérie Pécresse ".
Selon l'Unef c'est le gouvernement qui " porte la responsabilité d'une crise qui dure ". Affirmant qu'en " dramatisant la situation des examens " celui-ci " semble désormais avoir fait le choix d'une stratégie de la peur et de la tension ". L'Unef estime que cela pourrait " conduire à des incidents graves ".
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