Plus de publications par un chercheur avec le temps
(Agence Science-Presse) – Contrairement à la croyance populaire, les chercheurs ne sont pas hyper-actifs dans leur jeunesse et plus tranquilles à mesure qu’ils vieillissent. Du moins, si on se fie au nombre d’articles publiés, qui continue d’augmenter légèrement quand ils atteignent la quarantaine et même la cinquantaine. La croissance du «taux de productivité» est simplement plus lente que lorsqu’ils avaient 30 ans. Les auteurs de cette étude, dirigés par Yves Gingras, de l’Université du Québec à Montréal, ont passé en revue 13 680 chercheurs québécois, en sciences et en sciences humaines, et noté, pour chacun, le nombre d’articles parus entre 2000 et 2007, ainsi que le «facteur d’impact» (le nombre de fois qu’un article est cité par un autre article). Par contre, disent tout de suite les critiques, une grosse production n’est pas synonyme d’originalité. Mais les promoteurs d’une retraite anticipée viennent de perdre un argument favorable à leur thèse…