C’est mardi, c’est Nouvelle Star et je ne réponds plus au téléphone tant que c’est Baltard qui chante dans ma lucarne. Ils sont dix et ne seront plus que neuf tout à l’heure. Les quatre premiers sont apparus un peu amidonnés et comme chantant en dedans. Lary le repêché du jury a voulu apporter sa Lary’s touch, mais n’a pas tout à fait convaincu même si Bébé à mes côtés m’a dit texto : « Moi, celui-là quand je l’écoute, j’ai des frissons partout, je te jure ».
Thomas, le petit apprenti coiffeur de Barbezieux, n’a pas « transcendé la chanson » et s’est fait traiter de « zébulon de karaoké » (Manoeuvre). Damien a été emporté par le stress comme Piaf par la foule mais il s’est bien battu, avec temple, comme un taureau dans l’arène et les trois rouges infligés lui donneront un coup de sang la prochaine fois. Pas possible qu’il parte, celui-là, il est trop bon quand même.
La plus attendue pour moi, c’était la petite fleur de banlieue dont Manoukian stigmatisa le look de péripatéticienne dans les éliminatoires. Mélissa a laissé définitivement ses jambes de panthère au vestiaire. La prod’ l’a habillée et relookée, c’est bien. Elle fut très bonne dans sa reprise de Nicoletta mais comme les autres, submergée par l’émotion sans parvenir à faire passer complètement toute la charge émotionnelle contenue dans Mammy blues. Mélissa relookée, Mélissa éplorée, Mélissa libérée… Non, pas encore…mais ça viendra !
J’y retourne, les pubs sont finies…