Redécoupage électoral: le gouvernement se défend
Publié le 13 avril 2009 par Juan
Saisi par la polémique, Alain Marleix, secrétaire d'état à l'Intérieur, a répliqué
lundi 13 avril. Selon lui, son projet ne pénalise pas plus la gauche que la droite. Les fuites dans la presse seraient fausses. Marleix réfute la validité des informations publiées par le quotidien LE MONDE samedi dernier: "
Quand je lis qu'on annonce la suppression des sièges des socialistes Jacques Valax et Thierry Carcennac dans le Tarn, je dis que c'est complètement faux ! La circonscription de Jean Glavany dans les Hautes-Pyrénées disparaîtrait ? C'est faux ! Il n'est écrit nulle part que le gouvernement prévoyait la suppression de trois sièges de députés PS dans le Nord. Le député Christian Bataille pourrait même voir sa circonscription renforcée. Et qui a dit que la circonscription de Jean Tiberi à Paris allait disparaître ? Pas moi. Et pourtant je suis en charge du redécoupage. Cette polémique est inimaginable et cette carte un tissu d'inepties."
Il a trouvé quelque renfort à l'UMP. Sans surprise, le porte-parole Frédéric Lefebvre a dégainé un rapide communiqué le 12 avril :
Redécoupage des circonscriptions : le mauvais procès fait à Alain MARLEIX
C'est un mauvais procès qui est fait à Alain MARLEIX par l'opposition qui sait parfaitement que le redécoupage n'est absolument pas le résultat d'une volonté gouvernementale mais la conséquence d'une obligation légale rappelée par le Conseil constitutionnel du fait des résultats du nouveau recensement.
Il n'est sur le principe agréable pour aucun parti politique, pas plus l'UMP que les autres, de voir des circonscriptions disparaître pour cause de recensement mais le respect de la démocratie s'impose a tous ; au PS comme à l’UMP.
De surcroît, la proposition gouvernementale, particulièrement équilibrée, va être soumise à une commission présidée par une personnalité incontestable dont le choix est soumis au contrôle du Parlement. Autant dire que jamais n'avaient été prises autant de précautions démocratiques !
Frédéric LEFEBVRE
Le secrétaire d'Etat a réaffirmé que son projet supprimerait 18 sièges détenus par la gauche et 15 par la droite.
Dont acte.
Il en est un qui n'est pas inquiété par ces considérations. Un temps pressenti pour remplacer Joëlle Ceccaldi, la maire de Puteaux, à la députation à Neuilly-Sur-Seine, Jean Sarkozy, fils cadet du président, devra patienter encore un peu. «Pour lui, c'est vraiment trop tôt. Jean veut prendre son temps»,
a affirmé Xavier Bertrand. En fait, l'actuelle députée ne sera pas candidate aux élections européennes en Ile-de-France. Elle garde son poste. Après tout, l'héritier Sarkozy est encore jeune...&alt;=rss