Mais quel est donc ce doux dingue à la tignasse hirsute et à l’anglais parfait qui me sonne ses trompettes, ses ballades folk et ses violons tziganes dans les oreilles.
Lui, mon ami, c’est Jil Is Lucky, mon coup de cœur du printemps. Appuyez sur pause sur le lecteur Deezer (en haut); changez la chanson, appuyez sur play, bref vous connaissez la chanson. Pour la blonde qui sommeille en vous, avec toutes ces fonctionnalités sur ce nouveau site, je vous conseille d’appuyer sur pause avant de regarder les clips… Teuh. .
Un grand chapeau à ce voyageur lunaire, et question chapeau, vous allez être servi avec la pochette. Youpla.
Que du chapeau ou presque. Une touffe au milieu. Bernard Minet et ses copains Biomen. Rien que la pochette déclenche une envie d’en savoir plus. Et de nos jours, avec du dématérialisé partout, c’est agréable un artiste qui soigne le look et l’artwork comme on dit. Pas de livret dans Itunes, dommage.
Jil commence avec “Winter is over”, douce ballade qui s’emballe sur la fin, avec de jolis chœurs féminins. Exactement le sentiment qui vient lorsqu’on écoute cet album : l’hiver est fini. Les oiseaux sifflent dès l’aube, les cerisiers japonais fleurissent nos villes en rose, le meilleur moment de l’année pour écouter de la musique folk.
Un truc genre “Dashboard Confessional” et son “Where there’s gold” par exemple ? Lovely. Tourné dans les studios d’Abbey Road. S’il vous plaît.
Ou bien sûr, et pour revenir à Jil, son tubesque “The wanderer” et son clip barré avec les Biomen de service. en HD et en 16/9 parce que c’est vous.
L’hiver s’est peut-être barré, mais y’a encore de la neige quelque part.
Un grand bravo à Roy Music pour nous avoir déniché le bonhomme, qui entretient le mystère en ne dévoilant pas grand chose de sa biographie. Il a 25 ans. Il est français. C’est tout ce que j’ai pu vous trouver. Un de ces jours on lui fera une interview. En attendant, délectez vous de son premier album.
Allez, tous les cheveux en l’air.
Merci qui ?
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