J'avais acheté des cerneaux de noix l'autre jour pour ma recette de tomates confites aux douze saveurs. Et puis des endives, aussi, me disant que ça changerait un peu des légumes d'été. L'association entre les deux aliments fait doucement son idée: il ne manque qu'un peu de jambon, et ça fera une salade, certes digne de figurer dans un livre de Ginette Mathiot (que je salue au passage), mais la nostalgie, ça a du bon quelquefois.
J'achète donc une belle tranche épaisse de jambon pour faire cette salade années 50. Je la coupe en cube. Itou avec les endives. Ayant fini l'huile de noix quelques jours plus tôt, je décide de mettre de l'huile d'argan (ça, Ginette, t'aurais pas osé), et puis un trait de crème liquide pour adoucir et fondre l'ensemble. J'y mets également un reste de fromage de chèvre (doux et crémeux) en petits cubes. Et puis pour le croustillant, du pain maison grillé en dés.
Et je le sers ainsi, tout content de l'effet argan, magique avec l'endive à la crème ((à ne pas confondre avec l'effet Ralgan, magique pour le mal de crâne). Olivier en mange une première assiette. Apprécie. Se ressert. Puis au milieu de la deuxième, me dit: "ça aurait été bien, avec des noix!". Stupeur . "M...! Les noix!!! " me dis-je intérieurement. "Eh bien, en fait, c'était prévu, mais j'ai complètement zappé au moment fatal!". Et je cours chercher mes cerneaux de noix dans la cuisine et verse une vingtaine de cerneaux dans son assiette. "Ben voilà, oubli réparé!"
C'était l'histoire de la salade aux noix sans noix, ... avec des noix, en fin de compte ;o)