Gin Wigmore, l’écorchée vive

Publié le 14 avril 2009 par Sukie

Peut-être que si Gin Wigmore habitait un peu plus près de chez nous, nous en aurions davantage entendu parler. Peut-être aussi qu’on aurait eu vent d’elle si elle avait été la gagnante d’un quelconque télé-crochet qui propulse les anonymes en tête des charts. Au lieu de ça, je l’ai découverte en surfant sur YouTube en quête de nouvelles voix et de sons raffraichissants qu’on aurait pas encore entendus ou sur-entendus ces derniers mois. Pourtant, à la première écoute, je me suis dit que c’était le genre d’artiste dont on s’enamourait facilement par ici. Un mélange de voix écorchée, de malice dans le grain et au fond de ses yeux clairs. Chère tête blonde dont on tomberait au premier regard amoureux, mélange de Brittany Murphy et d’Astrid Veillon (je ne sais si c’est flatteur),  dans la voix, elle me rappelle parfois à la fois Duffy et Macy Gray. J’ai tout de suite accroché sur son titre These Roses.


Sur son MySpace, en surfant sur ses influences, je m’aperçois vite qu’on a des tas de références  en commun : David Gray, Fiona Apple, Cat Power, Creedence Clearwater, Paul Mcartney, Janis Joplin, Beautiful Girls, Sufjan Stevens, Ben Harper, Elliot Smith, Edith Piaf même. A peu près tout à vrai dire.
Plus connue du côté de l’Australie-Nouvelle Zélande (dont elle est originaire), on découvre vite en lisant sa bio que sa vie est aussi écorchée que sa voix. Un exil en Argentine dès son plus jeune âge, un retour à Auckland à l’âge de 16 ans où elle écrit une chanson pour exprimer sa peine à l’égard de son paternel décédé d’un cancer. La chanson, Hallelujah, remporte un concours en 2005 qui a fait concourir plus de 11 000 song writters, venus de 77 pays différents.

Gin signe un premier EP acclamé par les citiques australiennes, puis en, 2008, sort son premier album, sous le label Universal Motown Record dont on espère en entendre davantage parler ici.

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