C'est pas moi qui le dit, ce sont des chercheurs qui ont fait ce constat devant l'éminente British Psychological Society.
Et comment les soeurs apportent-elles davantage de soleil dans la maisonnée?
Quand elles ne chignent pas, quand elles ne se tirent pas les cheveux, quand elles ne sanglotent pas de jalousie, quand elles ne se griffent pas, quand elles ne se pensent pas plus belle que l'autre (ça, c'est moi qui le dit!), elles contribueraient à établir un climat de communication dans le clan familial. Et avec la communication viendrait le bonheur.
Bien sûr! Cela va de soi!
Mais quand, après une chicane corsée entre soeurs, j'entends Momo crier à Lili: «J'aurais mieux aimé avoir un chien, moi!», je doute que l'équation soit si simple!
Oui, mes filles s'aiment, se dorlotent, se câlinent, s'aiment et se collent. Elles se racontent leurs secrets et se murmurent toutes ces choses qui les font pouffer de rire. Au retour de l'école, Lili n'hésite jamais à raconter à Momo les situations et les chicanes dont elle a été témoin dans l'autobus et toutes les deux, elles discutent sérieusement pour «trouver des solutions». De vraies médiatrices... pour les autres!
Car quand elles se déclarent la guerre (au moins une fois par jour!), la maisonnée ne rayonne plus de bonheur! Quand elles décident de s'ignorer, de bouder ou de se crier des vacheries, elles savent s'y mettre! Et elles n'ont que 5 ans! Qu'est-ce que ce sera à l'adolescence? Pas sûre qu'elles contribueront tant que ça au «bonheur familial» dans 10 ans...!