Ce week-end, en plein milieu du premier barbecue ensoleillé de l’année, l’un des convives a eu l’idée d’aller soustraire à mon sac à main la lecture qui m’accompagne dans le train. En un mot, un magazine féminin. Deux heures de TGV, il faut bien s’occuper : car figurez-vous que le soleil je suis allée le chercher à Strasbourg. Mais trêve de digressions…
Une fois la pièce à conviction, alias Glamour, dévoilée au grand jour, nous nous sommes férocement attaqués à sa lecture, pour finalement s’arrêter sur le sujet épineux et “joyeux” du mois : « je ne savais pas qu’il était gay ». Un article « témoignages » haut en couleur et même carrément tendance couleurs de l’arc-en-ciel.
Un article qui après avoir déclenché une franche hilarité a fini par semer le doute dans l’assistance captivée. Et parce que j’imagine que certaines d’entre vous se sont déjà plongées terrorrisées dans la lecture de ce papier, j’ai pensé qu’il serait intéressant de relativiser. Comme l’ont fait les garçons présents lors de cette lecture improvisée.
En résumé, un témoignage reste un témoignage. Et si notre petit ami est plutôt calin que libidineux il ne tombe pas pour autant dans la catégorie du gay qui s’ignore. La preuve, d’après les spécialistes sexo il existe toutes sortes de couples : ceux dont la relation pivote autour de la sexualité, d’autres pour qui l’essentiel c’est la complicité… Et tant que tout le monde y trouve son compte il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter.
Alors avant de soumettre notre chéri à un interrogatoire qui pourrait sévèrement le faire douter de sa virilité mieux vaut se remettre soi-même en question et se demander ce qu’on attend de notre relation. Une habitude finalement bonne à prendre dans toutes les situations.