Nous quittons l’agitation touristique de Kuta, après 4 jours passés pour découvrir enfin Bali. Nous commençons par la ville de Ubud. Cette région est un concentré de tradition et d’artisanat. Nous prenons le temps d’en profiter pendant trois jours. Nous flânons d’une boutique d’artisanat à l’autre pour nous imprégner des savoirs faire, de leur culture, leur art, et leur style vie. Les Balinais ont une culture très riche. Tout est raffiné, soigné, et toujours fait avec méticulosité et ingéniosité. Les cérémonies quotidiennes d’offrandes et celles pratiquées dans les temples en sont un exemple. Nous fouinons aussi pour trouver des batiks. Nous apprécions les motifs de ces tissus. C’est d’ailleurs ce qui habille les Balinais tous les jours. Leur habit traditionnel est resté celui du quotidien. En plus de toutes ces richesses, c’est aussi ses paysages qui font la réputation de Ubud. La terre de Bali est très fertile, et ses paysages de culture rizière en sont la preuve. Nous ne nous lassons toujours pas de la verdure des champs de riz étagés.
Bien que l’appel du surf se fasse sentir, nous quittons avec regret la région pour découvrir le littoral de l’île. Toujours en scooter nous parcourons dans un premier temps la côte Est par Padangbai, un petit village de pécheurs loin des ressorts et de l’agitation touristique, avant de rejoindre la péninsule. Nous dénichons enfin notre petit coin de paradis après trois jours de recherche et de persévérance. Une plage sans trop de monde, avec de simples paillotes et des jolies vagues accessibles pour nous.
Les 5 jours qui suivirent nous respectâmes scrupuleusement le rituel immuable du surfeur en quête du swell. Dans l’eau dès les premières lueurs pour contempler le levé du soleil et accessoirement trouver sa vague sans trop de monde. Le soir, pas question de quitter l’eau avant que les derniers rayons aient disparus. Ainsi tel est la dure vie du surfeur.
Et pour profiter pleinement de nos derniers jours en Asie, des Balinais nous ont emmenés participer à des combats de coqs à l’occasion d’une fête locale. Les matchs sont rapides et sanglants, et les paris sont élevés. Au menu du soir, c’est brochettes de poulet évidemment.