Décidément, l’hôte de la Maison Blanche n’en finit pas (et ce devrait être un bien pour la bonne marche du monde..) de rompre avec ce que son prédécesseur - Bush - avait fait. Ce dernier avait durci la politique américaine envers Cuba, Obama met fin aux restrictions sur les voyages et transferts d’argent des Cubano-Américains vers Cuba.
Bien sûr, on espère à Washington que ces mesures encouragent Cuba à entreprendre des réformes démocratiques, condition posée à la levée de l’embargo (imposé après la prise de pouvoir par Fidel Castro en 1959).
La crise favorise la politique concrète …
En effet, les firmes de télécommunications américaines vont être autorisées à établir des liens par câble, fibre optique ou satellite avec Cuba et à permettre aux résidents américains de payer des abonnements de téléphone, de radio ou de télévision à des particuliers à Cuba.
Et la simple annonce a fait bondir les actions de plusieurs entreprises directement concernées par le commerce avec Cuba (ex : le groupe minier canadien Sherritt International, dont l’action a grimpé de 25%).
Les Etats-Unis devraient aussi ouvrir des liaisons aériennes régulières avec l’île lorsque celles-ci se limitent actuellement à des vols charter.
Du côté cubain, on reste méfiant voire critique et La Havane rejette (pour l’instant) l’idée d’adopter un système démocratique à l’occidentale, qualifié de subversifs. A l’inverse, les cubains ont accueilli avec enthousiasme les mesures concernant les familles car 1,5 million d’Américains de souche cubaine ont des proches à Cuba. Majoritairement, ils demandent le démantèlement de l’embargo commercial qu’ils jugent inefficace et dépassé.
Des éléments conservateurs estiment à l’opposé que la stratégie d’Obama fournira au gouvernement cubain des liquidités qui l’aideront à se maintenir. On parle, à Droite, de grave erreur, selon des élus de Floride, où vit l’essentiel de la communauté cubaine exilée aux Etats-Unis, élus qui critiquent une décision unilatérale sans contrepartie.
Cela faisait partie des promesses de campagne de Barack Obama pendant sa campagne présidentielle.
Aussi, le renouveau des relations entre Cuba et les Etats-Unis a notamment été symbolisé par la visite, début avril, d’une délégation de six élus démocrates dans l’île caraïbe, où ils ont rencontré le chef d’Etat Raul Castro et son frère et prédécesseur Fidel. Cette délégation avait relevé la volonté de Raul Castro de mettre un terme à l’inimitié entre les deux pays.
La décision d’Obama survient à quelques jours du sommet des Amériques, qui se tiendra à Trinité-et-Tobago.
Jusqu’à présent, les Cubains vivant aux Etats-Unis n’avaient le droit de se rendre dans l’île qu’une seule fois par an et de n’envoyer que 1.200 dollars par personne en liquide aux membres de leur famille dans le besoin à Cuba. Les Cubains ont laissé éclater leur joie à l’annonce de cette mesure.
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