Au départ, il fut conçu en salopette, comme vêtement de travail, par le "famous" Levi Strauss. Très vite, se trouvant à cour de toile de bâches, il se procura du tissu de coton en France, produit à Nîmes. Ce qui deviendra le jean denim (de Nîmes) ! C’est autour des années 70, avec le mouvement hippie, que le jean se propage à toute une génération qui ne le quittera plus.
Aujourd’hui, qu’il change de coupe ou de tonalité, c’est devenu un incontournable de la mode. Son prix est très fluctuant suivant sa provenance. Il peut passer de quelques euros dans la grande distribution à plusieurs centaines d’euros s’il est signé d’un styliste branché. Bien sûr, la baisse du pouvoir d’achat étant d’actualité, la tentation est grande d’acheter au prix le plus bas. Seulement en les achetant trop bon marché, il faut avoir conscience que ce sont des vêtements qui sont fabriqués dans des conditions malheureusement lamentables.
Si l’on se tourne vers la Chine, qui est le 1er producteur de jeans au monde, on constate que les droits de l’homme au travail sont rarement respectés.
Les alternatives existent heureusement pour continuer à porter ce vêtement universel sans culpabiliser. De plus en plus, des marques engagées dans le respect de l’environnement et le commerce solidaire ont dans leur collection des blue-jeans bio. C’est le cas des marques NU, Ideo, Hempage, Machja ou Kolam, qui propose des pantalons entre 60 et 130 Euros.
Acheter responsable, cela veut peut-être dire payer quelques euros de plus, mais n’est ce pas le juste prix ?
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