Les points communs entre la manière dont Nancy est tuée et la description faite par la presse de la mort d'Eliza continuent d'alimenter les discussions. Bien que la seconde ait eu la gorge tranchée, la représentation de la scène est très semblable, autant que la relation entre la victime et son meurtrier. Tout l'intérêt de cette découverte réside ailleurs que dans le sensationnalisme à bon compte : on a justement reproché à Dickens, avec cette scène de rechercher l'effroi du public et les sensations fortes, ce qui eu le don de l'agacer.
Rebecca Gowers, qui a remarqué plus encore les traits communs, explique qu'elle a de plus trouvé des documents rédigés par Dickens qui montrent un certain intérêt pour cette sanglante affaire dans les archives de Bodleian. Elle évoque également deux lettres dans lesquelles on peut découvrir une grande excitation de l'écrivain. La première, avant le décès d'Eliza dévoile qu'il ne sait pas quoi faire de ses personnages. La seconde, après le crime, montre qu'il a clairement trouvé une orientation plaisante...
Et si l'on sait qui a tué Nancy, on restera encore longtemps dans le doute concernant la mort d'Eliza. Durant le procès, son cousin et amant, un certain Hubbard, également proxénète a été accusé. Mais le manque de preuves a conduit à son acquittement.