thailand à feu et à sang.

Publié le 14 avril 2009 par Macbran

àca pète a bangkok, les meutres et les attentats a la bombe se succèdent dans de le sud et le conflit entre la thailand et le cambodge pour un problème de frontière au niveau  du temple historique de Preah Vihear s'agrave (et si le cambodge héberge réelllement l'ancien premier ministre tahksin a cause de qui bangkok s'enflamme les relation entre les deux pays pourrait bien s'empirer.
Vendredi des échanges  de tirs de mitrailleuses et de mortier ont fait trois morts et neuf blessés à la frontière avec le Cambodge et ont causé d’importants dommages dans le village situé près du temple de Preah Vihear, forçant les villageois à fuir. Les dirigeants des deux pays ont relativisé l’incident, mais sur place, la tension persiste.


Villageois évacués, maisons brûlées
Des centaines de villageois qui vivaient dan le village détruit ont été évacués dans une école à 20 kilomètres de là. Le gouvernement cambodgien leur a promis qu’ils se verraient attribuer de nouvelles parcelles de terres plus à l’écart du territoire disputé. "Nous n'avons pas peur, mais les autorités nous ont évacués ici. Nous ne savons pas quand ils nous laisseront rentrer," s’inquiète Seng Kimlong, 25 ans, qui a fui avec son épouse et son fils de 3 ans. Ma maison a été complètement brûlée après que les Thaïlandais ont lancé des tirs de mortier sur le village", précise-t-il.
Le commandant local cambodgien, le général Srey Doek, a informé son homologue thaïlandais que 257 maisons avaient brûlé dans l’attaque de vendredi. "Nous n’avons pas souhaité cela" a répondu le Général thaïlandais Kanok Netrak Thavesanak. "Lorsqu’un incident éclate, les deux parties subissent des dommages".
Dans la bataille, les Thaïlandais ont semble-t-il subi les plus lourdes pertes humaines, déplorant trois soldats morts et dix blessés. Les militaires cambodgiens n’ont pas fait état de victimes de leur côté.
Les officiels des deux camps ont aussitôt relativisé les faits affirmant qu'ils étaient survenus par accident. Il ont assuré qu’ils tenaient à désamorcer cette crise, insistant sur le fait que les discussions habituelles du Comité Frontalier devraient se faire à l’occasion des rencontres prévues du 10 au 12 avril au sommet régional de l’ASEAN.


Discussions prévues au sommet, tensions persistantes à la base

Ce week-end, les commandants locaux ont aussitôt essayé d’apaiser les tensions en entamant des discussions autour d’un déjeuner . "En tant que généraux, nous avons le devoir de parler entre nous et donner l’ordre à nos troupes de ne pas ouvrir le feu", a déclaré le commandant des troupes thaïlandaises, le Général Kanok Netrak Thavesanak. Et le Général cambodgien, Srey Doek, de répondre : "Remettons cette affaire aux supérieurs afin qu’ils résolvent ce problème." En attendant, la plupart des soldats cambodgiens affirment rester vigilants, prêts à sacrifier leurs vies pour défendre le territoire et le temple. "Si les soldats thaïs entrent dans le temple, nous allons tirer immédiatement", déclare Non Sroan, soldat cambodgien en poste à Preah Vihear depuis le mois de juillet. "Nos ordres sont de tirer lorsqu’ils traversent la frontière. Le temple appartient au Cambodge", dit-il.