Dernière provocation en date de Christophe Grébert : l'annonce de la fin du "paradis fiscal" putéolien dans la tribune d'alternance Puteaux à publiée dans le prochain numéro de Puteaux Infos !
Les mots ont un sens. Quand on prétend "faire de la politique autrement" et qu'on a signé une charte éthique, on ne peut pas dire ou faire n'importe quoi ! L'élu MoDem, en perte de vitesse, qui remet au goût du jour
Au lendemain du G20, lorqu'on évoque les paradis fiscaux, tout le monde a en tête des zones de non régulation qui profitent aux riches désireux d'échapper au fisc, ainsi qu'aux circuits mafieux soucieux de blanchir leur argent. Rien de tout cela à Puteaux, même si, dans une stratégie de victimisation permanente, Christophe Grébert y dénonce constamment la main basse des nantis et des réseaux mafieux.
Si la fiscalité locale a des allures de "paradis" à Puteaux, c'est par ses taux très bas : 5e rang des villes les moins chères des Hauts-de-Seine pour la taxe d'habitation et 6e rang pour la taxe foncière malgré sa légère augmentation (de 7,93% à 8,93%) en 2009. Et cela perdure, quoi qu'en disent Christophe Grébert et les élus de son groupe.
Les élus MoDem d'Alternance Puteaux, qui dénoncent avec virulence l'augmetation de la taxe foncière préfèrent-ils le modèle fiscal mis en place par le maire MoDem de Montrouge où ce sont les locataires qui paient le plus : 10,23 % pour la taxe d'habitation, tandis que les propriétaires ne paient que 7,80 % de taxe foncière ? Est-ce cela la justice sociale ?
Enfin, est-ce par mensonge ou incompétence que Christophe Grébert agite le spectre d'une répercussion de l'augmentation de la taxe foncière sur les locataires via des hausses de loyers ? Il n'en sera rien, puisque les augmentations de loyer sont indexées sur l'indice de la construction.