C’est l’affaire du week-end, celle qui permet à l’opposition d’exister comme jamais, d’apparaître vent debout contre l’injustice… c’est les fuites sur le prochain charcutage électoral… là c’est grave… pensez donc, il se fait, d’après certaines fuites, au détriment des seuls socialistes… En un mot, c’est la politique qu’on assassine.
Je vous prie d’excuser cette légère acidité sur cet « évènement » majeur mais j’ai l’impression qu’une fois de plus le Parti Socialiste est à contre-courant dans cette affaire. Je ne suis pas certain que les citoyens soient particulièrement sensibles à ce genre de trucs réservés aux seuls spécialistes. Non que je nie la volonté de l’Autre dans ce domaine cependant la réaction me paraît un peu disproportionnée, avec cette vague impression que le PS donne de lui l’image d’un syndicat d’intérêts particuliers davantage que celle d’un parti politique… mais bon, je peux me tromper.
Cependant, n’aurait-il pas davantage à gagner à proposer la mise en place d’une commission électorale indépendant des politiques avec un double objectif : tenter de poser des règles claires et faire des propositions de redécoupage. D’autre part, au lendemain d’un vote calamiteux pour l’image des députés (36 présents lors du rejet de la loi hadopi), la question du cumul des mandats demeure une problématique majeure et le PS se grandirait à être révolutionnaire sur ce sujet.
Vous aurez compris qu’il n’y a aucun lien entre ce premier point et Barack Obama quoique peut-être au chapitre des illusions perdues.
Alors ce matin, je suis carrément en joie d’apprendre que les filles du président se sont vues offrir un clébard… j’ai explosé d’allégresse à cette fabuleuse nouvelle qui a fait la Une du Washington Post…
Non en fait, ce matin, je me faisais la réflexion suivante : Joseph Stiglitz avait fait son mea-culpa sur l’orientation économique sous l’ère clinton donnant la part belle aux délires des financiers et à la déréglementation ; on aurait pu penser que fort de cette expérience, le Président démocrate aurait échappé à ce syndrome des financiers fous… Non c’est déjà raté, du plan Geithner, aux nouvelles normes comptables qui gonflent mécaniquement les résultats des établissements financiers américains (nos banquiers vont vouloir les mêmes…), Wall Street garde la haute main sur les orientations politiques avec les brillants résultats qu’on connaît.
Le pli est pris, Obama a choisi de conforter les mêmes pratiques sous couvert de discours généreux et inventifs… hélas, ils ne résistent guère aux faits. Enfin, on est rassuré tous ces doctes dirigeants, nous disent que la sortie de crise c’est pour 2010… pour eux…
Bon week-end Pascal.
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