Quand il quitte l’orphelinat, Bernie Noël est âgé de trente ans. Il n’a qu'un seul but : connaître ses origines. Commence alors un parcours semé d'embûches pour ce garçon névrosé et déconnecté du monde réel qui va semer le désordre partout où il passera.
Bernie est un ovni. Je suis passée par tous les états face à ce film d’Albert Dupontel (1996). Impressionnée par le jeu d’Albert Dupontel, amusée par une majorité de ses gags (le chat empaillé, la hyène, l’homme-bélier ou encore les feux d’artifice dans le transformateur électrique), séduite par la mise en scène hyper créative (les très bons raccords et les angles plus qu’originaux), mais aussi mal à l’aise face à la violence gratuite dont font preuve les protagonistes.
Même s’il s’agit d’une comédie, dans laquelle rien ne doit être pris au premier degré, les scènes où Bernie arrache la tête d'un canari ou tabasse des gens innocents (une femme de ménage, la bonne, etc) me gênent véritablement. Pourquoi tant d’acharnement ? On pourrait se passer de la violence et du sang. Le film en serait d’autant plus amusant et décalé.
Malgré tout, j'ai réellement apprécié ce film, de par son humour, son cynisme et son côté très décalé. Albert Dupontel est vraiment déjanté ! Cela fait du bien de temps en temps. Sans oublier le message du film : les blessures de l’enfance et l’absence des parents.