Pour pouvoir comprendre cet épisode, il faut remonter à Mercredi dernier, où le procureur général égyptien, Abdel Mejid Mahmoud, a annoncé la prolongement de la garde à vous de 49 suspects lié au mouvement Hezbollah (حزب الله) de 15 jours. En effet, ce que les médias aimeront bientôt appeler la branche du Hezbollah en Égypte, devait perpétrer des attentats contre des objectifs israéliens dans la région du Sinaï, probablement des hôtels où redisent beaucoup d'israéliens. Les suspects sont également accusés d'espionnage, de faire du prosélytisme chiite, d'avoir falsifié des documents officiels et fabriqué des engins explosifs.
Hassan Nasrallah a réussi à se mettre à dos l'Égypte, qui elle profite bien de l'occasion pour discréditer encore plus le Hezboolah affaibli depuis la dernière guerre mené par Israël dans le sud Liban. D'autre part, Hassan Nasrallah a insisté dans un communiqué de presse sur le site de la résistance islamique que Sami Chiheb, cerveau présumé de la cellule, était membre du Hezbollah mais qu'il avait pour mission que d'aider logistiquement les palestiniens : armement et autres et nullement d'atteindre la sécurité de l'état égyptien. Rendre public cette enquête entre dans une nouvelle stratégie de l'Égypte dans la lutte face au terrorisme d'une part et pour satisfaire d'autre part ces alliés dans la région notamment Israël et l'Arabie Saoudite, qui craint toujours l'influence grandissante du voisin Iranien.
D'un autre côté, le Hezbollah s'est dernièrement attiré les foudres d'Israël qui dans un appel par le biais de son ministre des transports, ne chercher pas la relation, Israël Katz, apparemment un proche de Benjamin Netanyehu, a appelé je cite "Nasrallah mérite la mort et j'espère que ceux qui savent quoi faire de lui en Israël sauront agir et lui réserver le sort qui doit lui revenir". Qui dans la communauté internationale pourrait appeler ouvertement et publiquement à la mort d'un chef de parti politique dans un de ces pays voisins... Affaire à suivre...
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