La chasse aux oeufs l'an passé, je l'avais imaginé dans le jardin de belle-maman avec un chérubin gambadant gaiement alors que j'immortalisais le moment sur pellicule. Manque de pot, il y a un an, le chérubin, malgré ses 20 mois, s'obstinait à marcher sur ses genoux et la perspective d'aller chercher des sujets en chocolat ne suffit pas à le motiver pour passer à la station debout (pour ça, il fallut attendre ses 25 mois, beaucoup de pression de la société, une batterie de tests médicaux, quelques séances de psychomotrocité....aujourd'hui le mystère reste entier sur cette acquisition tardive).
J'avais dans la tête les souvenirs de mon enfance quand le parc municipal dont mes grands-parents étaient les gardiens devenait pour mes cousines, ma soeur et moi, notre terrain de jeu exclusif pour une chasse aux oeufs géante !
Cette année, Aude Nectar eut beau me mettre en garde dans une alerte spéciale, rien ne pouvait m'arrêter...si ce n'est la pluie qui se mit à tomber dès le dimanche matin !! Je me résignais à inventer une histoire de lapin qui était rentrée dans la maison exceptionnellement quand le ciel se dégagea enfin.
Les cris d'exclamation du chérubin à chaque chocolat trouvé, ses grands yeux ébahis cherchant partout, son petit panier qu'il tenait à bout de bras, l'argumentation parentale consistant à expliquer vainement que les chocolats à portée de main sont à garder pour plus tard, pour le dessert, voilà à quoi ressemblait le premier Pâques chocolaté du fiston.
Et pour vous, cloches ou lapin? chocolat ou oeufs peints?