Je ne vais bien entendu pas vous parler de ce match livré hier par le Stade Toulousain face à Cardiff mais de ce qui se fait de mieux - n’en déplaise à certains - en Europe actuellement. Je vais bien entendu parler du Munster. Une équipe du Munster qui vient de faire une démonstration face aux Ospreys : du combat avant tout, du jeu ensuite et un réalisme que doit envier les toulousains.
Avez-vous vu hier, un tel début de match avec une telle intensité? Je n’en suis pas convaincu tant le début de match de l’équipe du Munster fut impressionnant. C’est surement sur cet aspect fondamental, je dis bien fondamental que les coéquipiers de Paul O’connell l’ont emporté. Et, c’est bien dans ce compartiment du jeu que nous avons des efforts à faire en France. C’est incontestable.
Bien sûr tout devient plus simple ensuite même si les Ospreys ont tenu le choc jusqu’à quelques encablures de la mi-temps où les gallois rentrèrent avec 10 points de retard. Voyez alors la seconde période.
Les irlandais jouent sur avec leur point fort : la puissance et le combat mais aussi sur une sortie de balle plus que rapide et un soutien sans faille. C’est bien l’année de l’Irlande.
Il y a bien longtemps que je n’avais pas vu un tel match. Nous sommes vraiment très très loin du jeu produit par cette équipe du Munster que Clermont était valeureusement venu emmerder dans son antre il y a quelques mois.
Le tenant du titre est plus que jamais à la hauteur et je les vois bien se succéder tant leur comportement sur le terrain est brillant. Une capacité incroyable de gérer les temps forts et les temps faibles. Une volonté d’aller de l’avant sans cesse.
Après un match pareil, je m’amuse à nouveau de lire et de voir les déclarations de G. Novès. L’arbitrage est la seule raison valable que ce dernier a pu trouver tant son échec et celui de ses joueurs est frustrant.
Le mal n’est pas là. Soyez-en certains. Toulouse n’avait peut-être tout simplement pas les moyens de remporter cette Coupe d’Europe. A tête reposée, il serait sans doute bon d’y repenser et d’arrêter de chercher des excuses là où il n’y en a pas.
L’année 2009 est peut-être une année irlandaise. Regardons-les. Inspirons-en nous !