Sonia Rykiel, l’âme moderne

Publié le 12 avril 2009 par Rossana De Sordi

Vous avez encore quelques jours, jusqu’au 17 avril, pour découvrir l’exposition consacrée à Sonia Rykiel au musée des Arts déco à Paris. Sonia Rykiel a toujours été d’une étonnante modernité et a dès ses débuts revendiqué le maquillage et les habits comme des artifices pour sublimer la femme. C’est aujourd’hui encore une femme épanouie, bien dans son corps, qui accepte de vieillir. Pour tous ces faits, c’est une créatrice pour qui j’ai un réel respect et une admiration.

Les codes identitaires

Lors de l’exposition, tous les codes de la marque sont présentés : le travail de la maille, le chapeau melon, le noir, et les rayures bien sûr. Si elles sont si chères à la créatrice, c’est parce qu’elles radicalisent la silhouette, l’accentuent, et illuminent visage et cou. Ce que j’ai appris, c’est que c’était elle qui était à l’origine du « non-fini » : les coutures cousues à l’envers, les ourlets et doublures supprimés… La mode en instantanée, intemporelle.

La publicité et les hommages

La deuxième partie de l’exposition m’a particulièrement plu. Les campagnes publicitaires de Dominique Issermann, sous forme de photographies (de 1979 à 1990) et surtout les créations comme autant d’hommages rendus par les créateurs actuels : Lagerfeld, Carvalli, McQueen… sous forme de croquis et de robes somptueuses !

Collaborer avec Sonia Rykiel

Les premières créations de Sonia Rykiel, en 1962, étaient des robes de grossesse. Si je vous dis que l’un des créateurs de la boutique a fait ses classes chez elle, saurez-vous trouver lequel ? Mon premier indice est la rayure. Le second la maille. Et mon troisième l’enfant… alors, vous devinez de qui il s’agit ? Mais oui : l’une des créatrice d’EVA&OLi, en vente à l'Espace des Créateurs, 7 rue Commines, Paris 3*.

Aude Sibuet