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Michel Garroté depuis Pichincha (Equateur), samedi 11 avril 2009 - Le président gauchiste bolivien, Evo Morales, grand mâcheur de pâte de coca devant l'Eternel, "est en bonne forme, malgré une légère perte de poids, au troisième jour de sa grève de la faim", radotent les agences de presse. Non, ce n'est pas un jeune pascal prolongé au-delà du vendredi saint. En fait, le clown amérindien Evo Morales tente de faire pression sur le parlement afin de faire adopter une loi électorale bloquée depuis plusieurs jours. Evo Morales "est examiné trois fois par jour par le corps médical", peut-on lire sur le wire. Comme si trois petits jours de "grève de la faim" nécessitaient un tel tam tam médical. Quatorze dirigeants syndicaux accompagnent Evo Morales dans son jeûne ("accompagnent", cela signifie qu'ils jeunent avec lui ou qu'ils lui tiennent compagnie avec des oranges ?). Depuis Cuba, le reliquat crypto-soviétique cubain Fidel Castro annonce samedi avoir appelé Evo Morales pour lui exprimer - avec le général-président cynocéphale vénézuélien Hugo Chavez en visite à La Havane - leur "totale solidarité" et leur "confiance en sa victoire". Qu'est-ce qu'on s'en tape, surtout en ce temps pascal....
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