C'est l'arroseur arrosé. Hier, j'ai été interviewée et photographiée par une journaliste du Sing Tao Daily (pas le quotidien de la bière, non, mais le journal chinois de Vancouver), qui s'intéresse aux étrangers qui s'intéressent à Vancouver grâce aux prochains JO d'hiver. Si vous avez l'oeil, vous m'apercevrez en photo sur le site (déformée par le grand angle, les bras croisés), en déroulant la page d'accueil. Elle griffonnait en chinois sur son bloc-notes. Plutôt marrant. Le matin, déjà, je m'étais immergée avec bonheur dans le quartier chinois, l'un des plus grands d'Amérique du Nord. Les Occidentaux y sont rares ; le dépaysement est immédiat. Hier soir, au Blue Water Cafe, un restaurant branché de Yaletown, ancien quartier d'entrepôts en brique plein de charme, j'ai mangé les meilleurs sushi rolls de ma vie, préparés par un chef japonais. Un raffinement et une fraîcheur exceptionnels. Là encore, le métissage fait merveille dans l'assiette. Et ils ont 1300 vins à la carte pour accompagner ce qu'ils appellent un "menu versatile". C'est un faux-ami, mais j'aime bien l'expression. Le temps aussi est versatile. Il pleut aujourd'hui. C'est écrit dans le Vancouver Sun, et malheureusement, c'est vrai. Comme quoi les journalistes disent parfois la vérité.
Photos : Trois visions de Vancouver. Le fabuleux Stanley park, ses écureuils, ses ratons laveurs et ses sportifs : l'image cliché de Vancouver. Gastown, le quartier fondateur de cette jeune ville de 151 ans. Chinatown, l'un des nombreux quartiers asiatiques de la Colombie-Britannique.