L’idée est plaisante du point de vue de l’écriture. Dérangeante parfois par la froideur du personnage. Un gros moment à vide saisit le roman à mi-parcours à l’exception d’une jubilatoire de philosophie sur le tournage d’un film porno. Les meurtres deviennent répétitifs, notamment l’assassinat de tous les directeurs successifs et d’auteurs de la maison d’édition dans laquelle le personnage central travaille. Il reprend vie à une centaine de pages de la fin quand le rythme des assassinats ralentit pour laisser place à une réflexion théorique sur la place des cons dans la société : les con-sensuels, les con-soeurs, les con-frères, les con-flictuels, et la catégorie la plus nombreuse par l’effectif et l’ensemble de son oeuvre, les con-sanguins.
Dans la famille des cons, je demande, le fils, Régis. Prénom popularisé par les Nuls, en pleine désuétude depuis.
Ce bulletin a été publié le Samedi 11 avril 2009 18:30 et est classé dans Littérature, Rions un peuVous pouvez suivre les réponses à ce bulletin avec le fil RSS 2.0. Vous pouvez répondre, ou faire un rétro-lien depuis votre site.