Magazine Politique
Le Député de Paris initialement candidat à la primaire de droite passe à l'offensive contre Delanoë au moment où ce dernier est en plein état de grâce médiatique.
Pierre Lellouche traite Delanoë 'd'amuseur public" et non pas de bâtisseur et donc, selon P. Lellouche, il serait battable. Il pose une bonne question de fond mais n'en tire peut-être pas la bonne conclusion.
La France n'est-elle pas en train de vivre l'éclosion d'une nouvelle génération de responsables politiques davantage à base d'un look que d'une spécialisation de programme ?
Dans le propre camp de Pierre Lellouche, ce phénomènje n'est-il pas l'explication de la percée de Rachida Dati, de Christine Lagarde et de quelques autres membres du Gouvernement notamment ?
Françoise de Panafieu a bénéficié d'une désignation très ancrée dans le temps quand il s'agissait "en pleine mode Ségolène Royal" d'améliorer l'offre féminine de l'UMP d'où le symbole de la capitale. Ségolène Royal a emporté avec elle la mode des femmes en politique pouvant être désignées parce que femmes.
Il est certain que Françoise de Panafieu n'a pas encore trouvé le charisme pour apparaître comme véritable challenger de Bertrand Delanoë.
Même si la formule d'amuseur public est excessive, n'est-ce parce que Delanoë est d'abord un "animateur public" et pas un bâtisseur qu'il va remporter un succès important ?
Il faut lui opposer un autre "animateur public" fort en charisme pour vivre une faculté d'alternative sinon le Maire de Paris s'approche en effet d'une victoire large. Cet enjeu d'image est aujourd'hui tout l'enjeu de l'UMP pour Paris.