Economie

Publié le 11 avril 2009 par Leblogdelise
Les dates indiquées sont celles auxquelles j’ai relevé les différentes informations.

2 mai 2009

La crise économique

La crise financière a commencé par les défauts de paiements de nombreux ménages américains à faibles revenus. Ces ménages n’arrivaient plus à rembourser les fameux prêts hypothécaires souscrits pour acheter des maisons, prêts dont la valeur montait un peu plus chaque jour.
Dès lors, les banques mais aussi les rehausseurs de crédits qui avaient misé directement sur ce type de prêts en ont fait les frais
En s’effondrant, le marché immobilier américain a donc entraîné une baisse fulgurante de ces produits titrisés. Cette perte de valeur subite de ces titres a détérioré le bilan des banques
Les banques ont alors arrêté de se prêter, créant une véritable paralysie du marché monétaire.
Les Etats ont décidé d’intervenir massivement.
Toutes ces actions ont entraîné des dépenses sans précédent. 350 Milliards de dollars aux Etats-Unis rien que pour la recapitalisation des banques, 37 Milliards de livres au Royaume-Uni, 21 Milliards d’euros en France. Sans parler des garanties et des lignes de crédit apportées : 1450 Milliards de dollars aux Etats-Unis, 250 Milliards au Royaume-Uni, 485 Milliards d’euros en Irlande.
Avec plus de 800 Milliards de dollars pour les Etats-Unis ainsi que le Japon, 200 milliards pour la Russie, plus de 80 Milliards d’euros pour l’Allemagne ou 26 pour la France – en attendant sans doute un second plan de relance – tous les Etats se sont fortement mobilisés.
A court terme, les conséquences d’une hausse de la dette publique conduisent les prêteurs sur les marchés financiers à considérer que l’Etat a une plus grande probabilité de pouvoir faire faillite.
Le 2 février, le gouvernement allemand se refinançait sur les marchés à 3.29% sur 10 ans alors que la France devait payer 3.76 et l’Espagne 4.40%. Que dire de l’Italie et ses 4.50% où l’Irlande et ses 5.48% ! (Le Monde)

Prêt de main d’œuvre

« Ce qui est interdit, en principe, c’est la profession de loueur de main-d’œuvre, qui consiste à embaucher des salariés, pour transmettre cette main-d’œuvre à d’autres. Cette prohibition, qui est une des règles fondatrices du droit du travail, date de 1848 », en même temps que celle de l’abolition de l’esclavage, souligne Emmanuel Dockès, professeur à Paris-X. En pratique, les infractions pullulent, avec le développement de la sous-traitance et de l’externalisation des fonctions « support » et informatique. Des entreprises du bâtiment sont régulièrement condamnées pour avoir mis en place de la fausse sous-traitance. Les SSII (service informatique) sont les championnes toutes catégories du délit de marchandage, des dérives régulièrement dénoncées par l’association d’informaticiens MUNCI. (L’Humanité)

29 avril 2009

OCDE

Nombre de mesures sont marquées par des effets d’aubaine pour les entreprises ou sont détournées de leur objet. L’OCDE s’inquiète notamment du « risque d’abus » du système de rupture conventionnelle, « qui permet de se séparer des seniors à bon compte et aux frais de l’assurance-chômage ». Le crédit d’impôt pour la recherche constitue « un des dispositifs les plus généreux parmi les pays de l’OCDE » et devra prouver « en quoi il a conduit à un accroissement de l’intensité de la recherche ». (Les Echos)

Retraite de M. Bouton

Le président démissionnaire de la Société Générale Daniel Bouton a affirmé mercredi qu’il ne toucherait aucune indemnité de départ, mais percevrait une retraite de 730.000 euros par an à compter d’avril 2010.
Le salaire fixe de M. Bouton se montait à 700.000 euros en 2008. (Les Echos)

Mais l’annonce début 2009 de l’octroi 70.000 stock-options à Daniel Bouton et de 150.000 à Frédéric Oudéa, suscite une nouvelle levée de boucliers, y compris parmi les clients de la banque. (L’Humanité)

Restructurations

Les restructurations provoquent chez les salariés licenciés une hausse des problèmes de dépression, d’anxiété, de détresse psychologique. Sans emploi, ils se sentent privés – surtout les hommes – de leur identité sociale, ils n’ont plus confiance en eux.
Mais on constate aussi une dégradation globale de la santé de ceux qui échappent aux licenciements, en particulier les « rescapés » les plus âgés et les plus fragiles : hausse de la mortalité cardiaque, des accidents du travail, des douleurs muscolo-squelettiques et de la consommation des médicaments.
Avec les restructurations massives actuelles, on s’achemine vers une croissance forte des détresses psychologiques. On peut craindre une pandémie de stress. (Le Figaro)

Denis Kessler (ancien vice-président du MEDEF)

La culture est un élément déterminant de la vie en société, donc du comportement humain dans les relations de travail que l’on pratique au quotidien, avec ses collaborateurs, ses clients, ses fournisseurs, ses actionnaires. Un individu disposant d’une culture générale sera probablement plus capable de se comporter dans une entreprise confrontée à la société globale, multipolaire, métissée ou  » nomade  » qu’une personne ne disposant que de la compétence d’adaptation à son métier.
La culture générale est assimilable à un humanisme éclairé : pour l’acquérir il faut être à l’écoute des autres, accepter le dialogue, s’ouvrir l’esprit. Pour la partager, il faut faire acte de pédagogie, faire un effort de conviction, de respect mutuel.
J’insisterai aussi sur le fait que la culture générale est d’abord une ouverture à la diversité du monde et que, dans les entreprises multipolaires, plurinationales, globales, elle est indispensable à la conduite et au fonctionnement des organisations. (Les Echos)

27 avril 2009

Le député Yves Bur a reçu sa lettre de mission

La mission mènera une réflexion sur « l’évolution du financement de la politique familiale » et « la part importante qu’y occupent les cotisations patronales »,.
Nicolas Sarkozy avait souhaité que le député du Bas-Rhin mène une réflexion « sans tabou » sur ce financement, en estimant que « les cotisations patronales famille peuvent être pénalisantes pour la croissance et l’emploi » (Les Echos)

L’histoire des niches fiscales se confond avec celle de l’impôt sur le revenu, créé en 1914.
Ces mesures de déduction d’impôt atteignent aujourd’hui la somme folle de 73 milliards d’euros de manque à gagner pour le budget de l’État, plus que ce que la collecte de l’impôt sur le revenu permet de faire rentrer dans les caisses. C’est du moins ce qu’a révélé au grand public, en juin dernier, le rapport de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, dit le rapport Carrez.
Il existe donc aujourd’hui plus de 500 moyens d’échapper à l’impôt sans être en infraction. Mais il faut, pour cela, avoir les moyens d’investir, dans un investissement locatif, dans la réalisation de travaux, dans l’embauche d’un ou plusieurs emplois à domicile, dans un fonds commun de placement dans l’innovation, dans un plan d’épargne retraite populaire, etc.
Le rapport Carrez a, par exemple, révélé qu’avec elles, 100 000 contribuables réduisaient chaque année leur impôt en moyenne de 15 240 euros. Il a aussi déclenché une polémique en calculant qu’une centaine de foyers parmi les plus riches parvenaient à être totalement exonérés
Un couple sans enfants qui déclare 200 000 euros de salaire (près de 17 000 euros par mois) doit normalement s’acquitter d’un impôt 62 500 euros. Avec les niches fiscales, il peut réduire, au maximum 20 000 + 25 000, soit 45 000 euros. Il doit payer 17 500 euros d’impôt, soit 72 % de remise ! (L’Humanité)

25 avril 2009

Emploi des jeunes
320 000 contrats d’apprentissage signés en un an.
Les entreprises, quelle que soit leur taille, qui recruteront un jeune en apprentissage avant le 30 juin 2010 seront exemptées de toute charge pour un an. ­Celles de moins de 50 salariés qui procéderont à une embauche supplémentaire recevront une prime de 1 800 euros.
170 000 contrats de professionnalisation en un an.
Les entreprises qui embaucheront un jeune de moins de 26 ans en « contrat pro » bénéficieront d’une aide de 1000 euros, et de 2000 si le jeune n’a pas le niveau bac. (Le Figaro)

23 avril 2009

Alain Juppé

« Il y a là une réalité tout à fait choquante. Comment justifier que, d’un côté, on refuse tout ajustement des salaires de quelques dizaines d’euros par mois et que, de l’autre, des centaines de milliers d’euros soient accordés à l’occasion de départs à la retraite de dirigeants qui n’ont pas particulièrement brillé ? » (Les Echos)

21 avril 2009

Réductions d’impôts

Les entreprises ont perçu, sous forme de remboursements anticipés destinés à soulager leur trésorerie, 11,4 milliards d’euros au premier trimestre. L’essentiel – 6,4 milliards d’euros – est lié au remboursement des excédents d’acomptes d’impôt sur les sociétés (IS) versés l’an dernier.
La suppression des deux derniers tiers d’impôt sur le revenu pour 4 millions de ménages modestes représente, dans le cadre du plan de relance, une baisse d’impôt de 1,1 milliard d’euros. (Les Echos)

20 avril 2009

Le bouclier fiscal

Jean Arthuis propose une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu pour tous les foyers déclarant un revenu imposable supérieur à 100.000 euros par part. Leur taux d’imposition se situerait à 48 %, voire à 50 %, au lieu de 40 % aujourd’hui. Avec cette nouvelle tranche, il espère compenser la suppression de l’ISF, qui rapporte 3,8 milliards de recettes. (Les Echos)

Management – encadrement

Une note d’orientation établie par Entreprise et Personnel, l’association de DRH des cent cinquante plus grosses entreprises françaises faisait état, pour la première fois, de « refus de promotion » qu’ont manifesté des managers ayant sous leurs ordres entre cinq et vingt-cinq personnes.
72 % des cadres estiment que leur charge de travail est plus lourde qu’auparavant.
54 % souffrent d’un « manque de reconnaissance »
La France compte 10 millions de cadres (50 % de plus qu’en 1989), soit 15 % de la population salariale (source APEC).
La rémunération brute moyenne des cadres est : 53 390 euros par an, soit 4 449 euros par mois. 20 % gagnent moins de 3 000 euros par mois (chiffres de 2007, source enquête ESOPE pour la CGC), contre 15,4 % en 2006. (L’Humanité)

18 avril 2009

La taxe professionnelle (TP)

La spécificité française, c’est d’avoir permis que la richesse produite par les entreprises participe au financement des infrastructures et des services publics locaux. Cela contribuant tout à la fois à la productivité des entreprises et à l’attractivité des territoires. La TP ne pénalise donc pas les entreprises. D’autant que son taux ne représente que peu de chose dans le prix de revient de ce qui est produit.
Il y a environ 14 000 à 15 000 communes, cette année, qui ont reçu moins de DGF (dotation globale de fonctionnement) qu’en 2008.
De fait, avec la suppression de la taxe professionnelle, il y aura bel et bien un transfert d’impôt des entreprises sur les ménages. Déjà, le plafonnement depuis plusieurs années des taux de la TP a eu des conséquences. (L’Humanité)

Le G20

Le renforcement des moyens du FMI est une décision très importante parce que celui-ci aura la possibilité d’aider au rétablissement des banques dans tous les pays, notamment du monde en développement, en situation difficile. D’autres décisions du G20 sont aussi importantes : les décisions nationales sur le refinancement des banques, la mise sous contrôle des fonds spéculatifs et des sociétés financières non bancaires, l’assouplissement des règles comptables, etc.

En dehors du communiqué, le G20 a adopté trois autres documents : une déclaration technique sur la réforme du système financier, une note sur la coordination des institutions internationales, un tableau de bord des mesures à prendre.
La crise financière se situe au carrefour de deux grandes questions distinctes dans leur énoncé, mais liées dans la pratique. D’un côté, le surendettement des ménages dans différents pays (États-Unis, Angleterre, Espagne et bien d’autres). De l’autre côté, la faculté donnée aux banques de céder leurs prêts sur les marchés du crédit, faculté qui les a déresponsabilisées et a ouvert la voie à une émission massive de prêts auprès d’un public peu solvable : ceci inclut le subprime rate (prêt hypothécaire à haut risque)

Je fais deux propositions susceptibles de mettre un terme à l’irresponsabilité des prêteurs. En premier lieu, les contraindre à conserver une partie substantielle de leurs prêts dans leurs comptes. En deuxième lieu, définir une proportion maximale des prêts que les banques peuvent se faire entre elles, pour éviter l’effet château de cartes que la si bien vu à l’oeuvre. Ces deux propositions ne relèvent ni de la supervision ni de la régulation, mais de la réglementation. (Entretiens croisés avec : Jean-Luc Gréau, économiste indépendant Isaac Johsua, économiste, membre du conseil scientifique d’ATTAC, Jacques Lesourne, prospectiviste, professeur d’économie et statistique industrielle, au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), Alain Morin, rédacteur en chef d’Économie & Politique, revue marxiste d’économie du PCF – L’Humanité)

16 avril 2009

Le bouclier fiscal

La stratégie du détricotage a prévalu. Le bouclier fiscal Sarkozy, plafonnant les impôts directs et les contributions sociales à 50 % des revenus, a été conçu comme une machine à contourner l’ISF.
De même, la possibilité de déduire de cet impôt 75 % des sommes investies dans une PME dans la limite de 50 000 euros est une façon d’en atténuer le poids.
Remplacer l’ISF par une tranche supplémentaire de l’impôt sur le revenu (IR) réintroduirait de la progressivité et de la simplicité dans la fiscalité française et rapporterait six milliards, soit beaucoup plus que le produit de l’ISF (3,81 milliards d’euros en 2008)(Le Monde)

Les sociétés d’assurance ont vu leurs parts de marché croître de près de 5 points depuis 2001, pour atteindre 26%, au détriment des mutuelles, qui restent toutefois les principaux acteurs avec 57% du marché. (La Tribune)

14 avril 2009

FMI : les pays de l’Union européenne disposent au conseil d’administration de 8 sièges sur 24, la France y pèse plus que 43 pays d’Afrique subsaharienne, la Belgique plus que l’Inde et l’Italie à peine moins que la Chine… (L’Humanité)

Le bouclier fiscal met en rapport la somme de certains impôts dus par un contribuable avec ses revenus. Sont pris en compte l’impôt sur le revenu, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), la taxe d’habitation, la taxe foncière, et, depuis 2008, trois contributions sociales, la contribution sociale généralisée (CSG), la contribution de remboursement de la dette sociale (CRDS) et le prélèvement social de 2 % sur les revenus de capitaux.
Lorsque le total de ces impôts et contributions est supérieur à la moitié des revenus, le contribuable peut réclamer au fisc la restitution de l’excédent.
Des contribuables aux revenus modestes (8 124 ont un revenu fiscal de référence inférieur à 3 263 euros) se sont vu restituer 580 euros en moyenne sur 876 euros d’impôt.
A l’autre bout de l’échelle, 834 personnes disposant d’un patrimoine de plus de 15,58 millions d’euros se sont vu restituer 368 261 euros en moyenne. Soit l’équivalent d’un peu plus de la moi
Ensemble, 6 % des bénéficiaires se sont partagé 307 millions d’euros, soit 67 % du bouclier. (Le Monde)

13 avril 2009

Plus de 70% des Français jugent « injustes » les profits réalisés par les distributeurs alimentaires, indique une enquête du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) publiée sur son site internet. (Les Echos)

Une estimation indique que le montant des plans cumulés (pour sortir de la crise) s’élève à 5 000 milliards de dollars – soit 10 % du PIB mondial.
Le G20 a décidé la levée de 750 milliards de dollars mis à la disposition du FMI pour stabiliser les pays émergents. (La Tribune)

7 avril 2009

  • Entre 1998 et 2006, le pouvoir d’achat des dirigeants de sociétés anonymes a augmenté de 68 %, alors que le salaire net moyen a seulement cru d’un peu plus de 5 %, selon une étude de l’INSEE ; ils ont gagné 2 000 euros de plus par mois alors que, dans le même temps, le salarié moyen n’a obtenu qu’une centaine d’euros supplémentaires. C’est à partir de 1997 que la part des 1 % des salaires les plus élevés, qui était relativement stable depuis 1977, commence à s’élever pour passer de 5,8 à 6,6 % en 2005.
  • Selon l’étude Proxinvest, les PDG du CAC ont en moyenne touché en une journée le salaire annuel d’un salarié payé au SMIC. Au total, en 2007, ils ont perçu une rémunération moyenne de 4,7 millions d’euros, soit 308 années de SMIC.
  • Les trois patrons les plus riches ont touché jusqu’à 20 000 SMIC en un an, selon le magazine Capital.
  • « Il n’y a pas de lien entre rémunération et performance des dirigeants », l’étude réalisée par Booz Allen Hamilton sur les 2 500 plus grandes entreprises mondiales cotées en Bourse de 1995 à 2007 démontre que la probabilité pour un dirigeant d’être démis pour mauvaises performances n’était que de 2,1 % dans les entreprises ayant eu des résultats boursiers significativement en dessous de la moyenne. la durée moyenne du mandat d’un dirigeant serait de six ans, soit la même qu’en 1995.

6 avril 2009

  • En 2008, les bénéficiaires de stock-options et d’actions gratuites se sont partagé 2,2 milliards d’euros, la valeur nominale des titres distribués en 2008 serait donc de 8,8 milliards d’euros.

1er avril

PIB et population mondiale (Les Echos) :

  • Etats-Unis
    • 4,6 % de la population mondiale
    • 25,4 % du PIB mondial
  • Grande-Bretagne
    • 0,9 % de la population mondiale
    • 5 % du PIB mondial
  • France
    • 0,9 % de la population mondiale
    • 4,7 % du PIB mondial
  • Allemagne
    • 1,2 % de la population mondiale
    • 6,1 % du PIB mondial
  • Union européenne
    • 6,9 % de la  population
  • Inde
    • 17,1 % de la population
    • 2,2 % du PIB mondial
  • Chine
    • 19,9 % de la population mondiale
    • 5 % du PIB mondial
  • Russie
    • 2,1 % de la population mondiale
    • 2,4 % du PIB mondial
  • Brésil
    • 2,9 % de la population mondiale
    • 2,4 % du PIB mondial

24 mars 2009

L’Insee annonce une chute de 2 %, en février, des dépenses des ménages en produits manufacturés (24 % de leur consommation totale). Sur un an, ces dépenses s’inscrivent désormais en baisse de 2 %. (Les Echos)

13 mars 2009

Les profits des entreprises du CAC 40 s’élèvent à 59 milliards en 2008.

9 mars 2009

Alors que le chômage a brutalement progressé l’an dernier (+ 11,4 % d’inscrits à Pôle emploi), le nombre de bénéficiaires du revenu minimum d’insertion (RMI) a diminué de 3 % en 2008, à 1,121 million fin décembre, soit 34.000 bénéficiaires de moins qu’un an plus tôt. (Les Echos)

4 mars 2009

Le groupe Casino met tous ses voyants au vert. Au terme de l’exercice 2008, le distributeur affiche un résultat opérationnel à 1,2 milliard d’euros, en hausse de 7,6 %, une marge opérationnelle courante à 4,5 %, en croissance de 7 points de base et un résultat net normalisé part du groupe à 540 millions (+ 6 %) pour un chiffre d’affaires déjà publié de 28,7 milliards (+ 5,9 %). (Les Echos)

3 mars 2009

Un nouveau collectif budgétaire est présenté en Conseil des ministres. Le déficit public atteindra 5,6 % du PIB en 2009, l’Etat affichant un solde négatif proche de 104 milliards d’euros. Matignon fixe un objectif de 2,9 % en 2012 et exclut tout nouveau plan de relance. La dette va s’envoler à 74 % du PIB dès cette année et 77,5 % en 2010. (Les Echos)

18 février 2009

Importations :

  • Selon l’OFCE,sur 100 euros dépensés par des ménages défavorisés, seuls 12 euros vont à des produits importés.

Répartition des profits :

  • En 2007, 52% des profits ont été réinvestis dans les entreprises et 42 % distribués en dividendes, vient de calculer l’Insee. Les salariés, via l’intéressement et la participation, ont obtenu 5,5 % de l’excédent brut d’exploitation.
  • Chiffres 2007 : 672 milliards d’euros ont constitué la rémunération des salariés, 72 milliards d’euros de dividendes ont été distribués aux actionnaires et 147 milliards d’euros ont été consacrés à l’autofinancement (c’est-à-dire à l’investissement).
    Au total, les dividendes distribués se montent donc à près de 120 milliards d’euros, comptabilise l’Insee.

17 février 2009

Selon l’INSEE, les ménages du dernier centile de la distribution des revenus [c’est-à-dire le 1%de ménages aux revenus les plus élevés] bénéficient en moyenne de vingt fois la dépense fiscale moyenne par ménage.

13 février 2009

  • En hausse de 14%, les dividendes atteignent 43 milliards d’euros.
  • Les entreprises du CAC 40 ont versé 54,2 milliards d’euros en 2008, contre 57,2 milliards en 2007
  • Les dividendes ont augmenté, passant de près de 38 milliards d’euros à 43 milliards environ, soit un taux de distribution moyen de 42 %.

23 janvier 2009

Importations :

  • Les produites importés représentent 14 % de la consommation et induisent 9 % de l’activité en France.

Ecrit par Lise - Site
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