Des étudiants en archéologie ont ainsi retrouvé le livre tant convoité à une place où ils ne l'attendaient pas vraiment. Amusé, le professeur tente de trouver des excuses aux fautifs, expliquant que si l'on google le titre, plusieurs références à des livres traitant du sujet gay apparaissent. Notre propre recherche ne nous a pas amenés à pareille conclusion.
« C'est très comique et je supposer qu'il y a des chances qu'un étudiant gay n'ayant aucune affinité avec l'archéologie puisse l'emprunter et se convertir au sujet », plaisante-t-il. Car le livre traite plutôt de l'apparition de l'homme voilà 700.000 ans et remonte son exploration jusqu'en 200.000 av. J.-C..
Placé parmi des livres bien différents, y compris des études psychanalytiques sur la construction de l'identité homosexuelle, le livre a peu après retrouvé la place plus adaptée à son propos.
L'éditeur du magazine British Archaeology, Mike Pitts en rajoute : « Certains des restes humains les plus récents n'ont pas encore été sexuellement identifiés. C'est très déroutant, mais je pense que Manchester sera très embarrassé. » Justement, du côté de l'université, on précise que tout cela n'est qu'une erreur humaine.