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Livres et chansons

Publié le 10 avril 2009 par Jfa

Tombant par hasard la semaine dernière sur l’émisssion de L. Ruquier sur la 2 au moment où le tandem Zemmour-Naulleau descendait en flamme un obscur roman, j’ai été frappé par leur argumentation en raccourci saisissant: un livre, c’est de la littérature (sous-entendant que tout ce qui n’était pas littérature était indigne d’être publié) et la littérature, c’est le style.

Ces attitudes de dandy littéraires, arbitres des élégances et du bon goût, où la forme prime le fond, me stupéfie, et ce d’autant plus que mon budget “romans” est assez restreint alors que celui des “livres” est assez imposant, depuis toujours. Certes, un livre mal écrit est fastidieux à lire, un ouvrage  lourd ou bourré de fautes de français est irritant, mais je m’intéresse davantage à ce qui est dit qu’à la manière dont c’est écrit. Ce qui m’a valu, notamment  dans des ouvrages de sciences humaines, d’heureuses, voire géniales rencontres. Le triomphe de la forme sur le fond a, artistiquement, un nom, celui de l’académisme. Un académisme qui est avant tout une posture de pouvoir, de maître-penseur, de maître-pensum.

Chez moi, il y a les polars en période de vacances, et l’ambiance, l’histoire, le suspense, prévalent sur le style, même si celui-ci est apprécié. Les rares romans auquels je me consacre sont des ouvrages qui, je l’espère à chaque fois, me feront réfléchir et non me pâmer.

Il en va de même pour les chansons. J’apprécie, selon les périodes et les lieux, autant la bluette que l’oeuvre poétique, l’humour ou la bonne humeur. Je crois, revenant à mon propos initial qu’heureusement, il y a des livres pour différents moments  et cela me semble une excellente chose.

Ceci dit, il restera toujours, fonction des goûts et des libertés de chacun, de bons et de mauvais livres, de bonnes et de mauvaises chansons, de bons et de mauvais critiques.

- Jardins d’enfants-garderies payants au lieu d’école maternelle éducative gratuite. Le Monde.

- Indemnités de licenciement chez Natixis. Le Monde . Et après, on s’indignera qu’il y ait des patrons séquestrés…

- “Finances locales: le livre noir de l’UMP ignore Estrosi”. Marianne. Nice, dirigée par un certain Christian Estrosi, par ailleurs ancien ministre délégué à l’Aménagement du territoire, remporte cette année la palme des hausses de taxe d’habitation : +17,7%”

- Communauté Europeéenne.  L’alignement complet sur les USA pour très bientôt?  Marianne.

- Cirque sarkozien. On innove. Rue 89.

- La propagande UMP au frais du contribuable. Le Post.

- Corse, après les heurts de Bastia: ça y est, la justice règne enfin. Le Monde. Pitoyable..!


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