C’est bien jolie mais, que proposez-vous de concret ?
Oui.
Ce qui est du concret :
Ce qui est de l’arbre et du pourquoi de son là-bas.
Des chaussures perdues pour en donner d’autres sans chercher un échange, et s’illes en veulent.
Du manger à faire jusqu’à créer un ciel de tous ces arômes.
Du doute squameux qui nous réveille au soir d’un anti-réveillon,
d’une anti-rénovation, d’une implosion qu’on doit constater tous les jours.
Du bureau de poste qui nous unit à sa manière malgré nous et malgré les compagnons y vaquant à leurs occupations.
De la dissolution du rêve-contrôle lorsqu’on va au bout du raisonnement-esprit qui est aussi chair,
chère pour rester mordicus même au fond de soi(e) si besoin il y en a.
De la beauté d’être une racaille qui s’érige jusqu’à barrer la pesanteur dans toute sa variabilité,
comme varient les corps,
comme se succèdent les saisons de la rencontre caressante
qu’on cherche une et un à un(e),
un(e) à tou(t)e(s) ;
enfin, ce qui sont des seuls morceaux rejetés de tout pour que l’on crée un nouveau langage :
Que proposiez-vous ?