Paru le 2009-04-10 14:01:00 | 20 lectures
Grande-Bretagne - Oxford et Cambridge font partie des universités qui doivent révéler des informations sur les expériences qui ont été conduites sur des primates. Cette décision a été obtenue après trois ans de bataille menée par les organisations de défense des animaux.
L’ICO, « Information Commissioner's Office » a décidé que plusieurs universités devaient révéler leurs informations concernant les expériences entreprises sur des animaux comme les chimpanzés et autres singes. Cette décision fait suite au rejet d’une requête faite par l’Union Britannique pour l’Abolition de la Vivisection (BUAV).
Les universités avaient contesté la requête en déclarant qu’elles auraient été la cible des groupes pour la défense des animaux et que cela aurait mis en danger leurs recherches.
Un porte-parole de l’ICO explique : « Les cinq universités doivent révéler les détails sur le nombre et les espèces de primates utilisés dans les recherches précédentes et actuelles ».
Le commissaire à l’information, Richard Thomas, a statué que révéler l’information ne devrait pas faire augmenter le risque pour la sécurité de quiconque. Il comprend que les universités restent une cible active et qu’une campagne soutenue des organismes de défense est une menace pour les individus.
Le directeur général de la BUAV, Michelle Thew, déclare : « Le risque pour la sécurité de la personne, bien que réel dans des cas isolés du passé, est exagéré et souvent utilisé comme une diversion quand les chercheurs ne veulent pas que le public sache ce qu’ils font ».
Un porte-parole de l’« University College of London » (UCL), qui doit aussi révéler ses informations, annonce : « Nous sommes déçus du fait que le jugement de la commission soit en désaccord avec notre décision première mais nous coopérerons pleinement sans faire appel ». Il ajoute : « L’UCL souhaite être aussi ouverte et transparente que possible à propos de ses recherches. Mais nous avons aussi besoin de trouver un juste équilibre entre les questions d’intérêt public et le besoin de protéger notre personnel, qui mène une recherche totalement licite ».