Rattraper, repousser, mais surtout les passer, ces examens
![Reprendre les cours, une urgence pour sauver les diplômes](http://media.paperblog.fr/i/180/1802448/reprendre-cours-urgence-sauver-diplomes-L-1.jpeg)
Si l'on s'entend pour dire qu'une dizaine n'est absolument pas en mesure de gérer les examens, elles seraient une trentaine en tout à vivre une situation encore trouble. Pour le président de l'Unef, Jean-Baptiste Prevost, ce n'est que du bluff ministériel : « Valérie Pécresse joue le pourrissement du conflit, en ne parlant que des examens ou des violences d'une minorité. J'ai l'impression qu'elle souffle sur les braises. On peut craindre de graves incidents. »
L'état d'urgence selon Valérie Pécresse
Car cette dernière ne mâche plus ses mots. « Toutes les universités ont organisé un plan de rattrapage des cours. C'est possible. Il est temps aujourd'hui de rattraper tous les cours qui ont été manqués en étalant éventuellement les examens, en utilisant les vacances de Pâques qui arrivent pour commencer les rattrapages », et désormais, il y a « urgence », sous peine de péril en la demeure.
En outre, conformément aux propos du président de la CPU, la ministre a confirmé que d'aucune manière un semestre où aucun cours n'aurait eu lieu ne serait validé. Selon Lionel Collet, une telle pratique mettrait d'ailleurs l'image du pays au plus mal. D'autant que le mouvement n'a plus de raison d'être, estimait-il, étant donné que des avancées dans les négociations avaient eu lieu.
Alors, Valérie enfonce le clou : « Il y a urgence à le faire maintenant si vous voulez que les diplômes et les examens correspondent vraiment à l'intégralité du programme. »
La suite des festivités sera rock'n roll...