Alors que Sheryfa Luna effectuait hier soir un passage triomphal sur la scène de l'Olympia parisien (des moments que nous vous ferons vivre, depuis la salle et en backstage, en exclusivité dès demain), et que l'homme de sa vie et père de son fils, Venus, était euphorique au milieu du public, un feuilleton moins réjouissant se poursuit côté coulisses.
Benjamin Chulvanij, l'ancien manager de la chanteuse, avait en effet porté plainte contre le compagnon de celle-ci, au motif qu'il l'aurait frappé au lendemain des NRJ Music Awards donnés à Cannes en janvier dernier. Une algarade motivée par les propos franchement déplorables tenus par le manager lors de la grossesse de celle qu'on ne peut décemment pas appeler sa "protégée"de l'époque. Déjà ébranlée par le déni de grossesse qu'elle a finalement surmonté et décidé d'affronter dans un livre autobiographique à paraître fin mai, Sheryfa Luna avait dû endurer le comportement scabreux de Chulvanij.
Ayant déclaré lui avoir "mis une grosse fessée de la part de [mon fils]", Venus, en homme et en père aimant, avait par la suite admis avoir eu tort de vouloir se faire justice lui-même, tandis que Benjamin Chulvanij, de son côté, obtenait 9 jours d'ITT.
Devant la 24e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui étudiait le dossier le 5 mars, l'ex-manager faisait état d'un grave préjudice corporel et surtout de problèmes d'audition (un peu gênant quand on bosse dans le monde de la musique), et réclamait... 80 000 euros de dommages et intérêts ! Le jour du jugement, ce grand costaud de Venus avait fait profil bas, reconnaissant avoir donné quelques claques à Benjamin Chulvanij en raison de l'épreuve traversée par sa faute par Sheryfa, tout en admettant qu'il avait eu tort de se laisser emporter et de vouloir rendre la justice lui-même.
Par ailleurs, au cours de l'audience, Chulvanij a été obligé de signaler qu'il avait quitté Cannes par avion 2 heures après les faits : un élément qui a retenu l'attention de la cour, laquelle en a déduit que les "troubles auditifs" avancés par le plaignant... ne devaient pas être si graves pour pouvoir effectuer un vol !
Verdict : malgré sa repentance, Venus écope de 6 mois de sursis et de 6 000 euros de dommages et intérêts sur les 80 000 réclamés. Depuis cette décision du tribunal, l'ancien manager de Sheryfa a de nouveau porté plainte, pour diffamation cette fois-ci, suite à une interview accordée par Venus au magazine Closer... C'est de l'acharnement...?
Faudrait passer à autre chose Benjamin !
(Source PurePeople)