Recel de socialistes au palais Bourbon

Publié le 10 avril 2009 par Bravepatrie

Christine Albanel a été interpellée, jeudi soir, à son domicile. La ministre de la culture est entendue par le commissaire de Nagy-Bocsa dans le cadre d’une affaire de recel de socialistes au palais Bourbon, débit de boisson de triste réputation qui abrite le parlementarisme.

La majorité parlementaire a fait une incroyable découverte aux dépens de Mme Christine Albanel, qui va subir les foudres de la justice de Saint-Louis à juste titre : plusieurs socialistes se dissimuleraient dans les rangs de l’Assemblée Nationale, et ça c’est inadmissible. Fallait mettre votre boubou, Mme Albanel, et faire le ménage sur les bancs de l’hémicycle.

Jeudi après-midi, tout est calme au palais Bourbon. Jean-François Copé est au PMU pendant que Frédéric Lefebvre est aux putes. Rien n’augure les terribles évènements qui se préparent en coulisse.

Alors qu’une dizaine de députés UMP représentent paisiblement la Nation toute entière, un groupuscule socialiste fait irruption depuis des piliers, des escaliers, des rideaux, des portes secrètes et des grappins, pour voter contre un texte somme toute assez banal et qui n’intéresse personne. La majorité est en minorité. C’est le drame. Christine Albanel est désavouée. Un témoin raconte : "Il en sortait de partout : de la buvette, des chiottes, des couloirs. Ca grouillait. J’ai vu Dupont-Aignan, il en avait plein les poches".

Un socialiste dans les jardins du palais Bourbon

">

Un socialiste dans les jardins du palais Bourbon

">

Un socialiste dans les jardins du palais Bourbon

Les députés UMP, présents en petit nombre, sont médusés : ils n’ont rien vu venir. La sécurité, semble t-il, a été en dessous de tout. Il est consternant que l’ultra-gauche ait accès avec tant de facilité à un bâtiment public, qui coûte certes beaucoup trop cher à entretenir, mais qui est symbolique quand même. Les socialistes, selon nos projections basées sur la volumétrie de l’édifice, pourraient se compter par centaines. Stupéfiant !

Un élu, en état de choc, se confie : "On n’a rien pu faire : on a appelé au secours mais personne n’est venu". A la décharge des absents, il faut dire que ceux-ci étaient occupés à des tâches éminemment importantes, comme par exemple profiter de la cuisine de nos terroirs à la cantine.

Evidemment, une attaque aussi basse et aussi contraire à l’esprit républicain ne saurait faire obstacle au fonctionnement normal des institutions : la loi sera bientôt représentée jusqu’à ce que mort s’ensuive. Les récalcitrants finiront bien par plier quand on leur aura pété les genoux. La démocratie vaincra.

En attendant, c’est Mme Albanel qui va payer. Une ministre qui, à coup sûr, ne verra même pas son chef-d’œuvre entrer en vigueur. On comprend que Roger Karoutchi soit scandalisé par pareille manifestation de violence parlementaire, mais rien ne saurait excuser la coupable, convaincue d’homicide par imprudence sur une loi qui procédait pourtant de la souveraine volonté du Président. M. Sarkozy a déjà préparé les verges pour le prochain conseil des ministres. A coup sur, une audition qui laissera des traces sur le fondement de Christine Albanel.

Jean-François Copé et Frédéric Lefebvre, qui pourraient être inquiétés pour complicité, ont déjà pris la fuite dans leurs circonscriptions respectives.